Principale fief des violences politiques et sociales depuis deux décennies, la commune de Ratoma semble éprouvée et souhaite apaiser les quartiers et secteurs de cette partie de la capitale. C’est dans cette optique qu’est née la coalition des jeunes leaders de Ratoma pour la paix.
« la population de Ratoma vie dans un cycle de violence sociopolitiques depuis plusieurs décennies, en raison des marches et des grèves organisées par des acteurs politiques, le syndicat et la société civile. Ces spectacles conduisent souvent à des affrontements entre les jeunes de Ratoma et les services de sécurité. Ils conduisent souvent à des dégâts matériels importants et des multiples pertes vies humaines, en majorité des jeunes et dissipent de la psychose au sein de la population de Ratoma mais aussi fragilisent les liens sociaux entre les populations », a campé le porte parole de la coalition
En mettant en place cette coalition, les membres se fixent pour entre autres objectifs, la sensibilisation pour la paix dans les quartiers et secteurs de la commune, avant, pendant et après les élections.
« Les objectifs spécifiques visent à lutter contre l’insécurité au sein de la commune de Raotoma, l’insertion sociaux professionnelle des jeunes, la construction et la rénovation des infrastructures scolaires publiques, des maisons des jeunes et des lieux de loisirs adéquats (…). A l’effet, la coalition des jeunes leaders de Ratoma pour la paix est déterminée à mener des vastes actions de sensibilisation et d’éducation en faveur de la paix dans tous les quartiers de Ratoma », a-t-il rassuré.
El Hadj Djériba Diaby, l’ambassadeur de la paix qui a parrainé cette cérémonie a déploré l’absence des autorités sécuritaires notamment de la police et de la gendarmerie.
« On ne tire pas de fusils ici. C’est la parole qui se dit ici. Je regrette vraiment l’absence ici, du directeur de la police et de la gendarmerie. Ils devaient être ici face aux jeunes, communiquer avec eux, leur prouver que sur cet axe qu’on qualifie d’axe de mal, ce sont des hommes qui habitent là », a-t-il regretté.
Face à la promesse des jeunes que désormais ils prennent l’engagement « qu’il n’y aura plus de mort sur l’axe, plus de pillages, plus de destruction des édifices et que c’est la paix qui règnera sur cet axe », El Hadj Djeriba Diaby s’est mis à genou pour saluer cette promesse et promettre son accompagnement aux actions de cette jeunesse de Ratoma.
«Mes frères et sœurs, je suis content de ce que je viens d’entendre. Je vous pie mes frères, faisons la paix. Je me mets à genou pour vous dire merci pour cet élan de paix que vous avez engagé. Je me mets à genou devant les politiciens, devant les jeunes, devant les autorités, pour que plus jamais de la violence dans ce pays et sur cet axe.
Daouda