Longtemps dans sa cachette, le mercenaire vient de sortir du maquis. Il a compris qu’il ne pouvait plus se cacher derrière des communiqués farfelus qu’il sortait de sa cagoule pour distiller dans la presse au nom d’une soi-disant cellule de communication du RPG. La “ruse” du petit hibou, est en train de se fondre comme un château de sable. A malin, malin et demi.
Tibou Kamara, au-delà du fastidieux destin d’être hier, un serviteur de Conté jusqu’à la chute de son pouvoir, il est aujourd’hui, un proche collaborateur du pouvoir dictatorial de M.Alpha Condé qui vit ses derniers instants de gloire.
Fait du hasard ou réalité historique ? Il est clair que si nous regardons dans le rétroviseur l’histoire récente de notre pays, on dira clairement que Tibou Kamara est un oiseau de mauvaise augure.
Depuis son retour d’exil suivi de sa nomination, le régime vit dans la tourmente, rencontre des difficultés et peine à asseoir son autorité. Le système est secoué par des manifestations politiques et des contestations sociales ininterrompues avec un cycle de violences inédit depuis quelques années. Cela parait bien banal, mais il ne faut pas ignorer la présence du poisseux dans les sillages.
Au-delà des contradictions qui ont jalonné le parcours aussi misérable de l’homme, il faut bien évidemment reconnaître qu’il fait partie de la catégorie des espèces humaines dont De Fénolon citait dans les aventures de Télémaque “Quiconque est capable de mentir est indigne d’être compté au nombre des hommes, et quiconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner.” Il faut reconnaître à l’homme ses qualités d’autodidacte qui lui ont permis de vivre du mercenariat de la plume, mais l’incapacité d’obtenir le baccalauréat, a fortiori un diplôme universitaire, attise en lui un complexe permanent d’infériorité qui le pousse à s’attaquer aux personnes respectables, comme les patriotes du FNDC.
Tibou Kamara a toujours cru qu’il pouvait manipuler des jeunes patriotes avec des promesses farfelues. Il pousse son indignité jusqu’à croire que la réussite dans la vie d’un homme dépend de l’étendue de sa richesse. Monsieur, tu te trompes d’époque. Car, en face, tu as des jeunes qui ont des parcours édifiants avec leurs organisations au sein de la société civile (ou ailleurs) et qui mènent des activités au compte et pour les citoyens sans forcément penser à ce que cela pourrait rapporter comme gain pour eux et pour leurs proches. Les exemples foisonnent partout. Il suffit juste de questionner l’histoire très récente de notre pays pour comprendre. Nous avons une conception réelle du citoyen. Celle d’être au service des autres.
Mais hélas la haine du petit hibou bout dans son cœur et son indignité lui pousse à rependre ce qu’il ressent. Car, aujourd’hui, il est conscient qu’avec la lutte du FNDC, une nouvelle conscience citoyenne est née, donc par conséquent, les inconséquents comme lui seront dans la poubelle de l’histoire bientôt. Le tribunal de l’histoire a déjà ouvert son audience. Vos turpitudes sont documentées et archivées.
Quand nous remontons un peu quelques années en arrière, on comprendra aisément que tu as été une mauvaise pioche pour ce régime. Ton histoire personnelle démontre que ta poisse pousse les pouvoirs à une chute fracassante. Alpha CONDÉ fera mieux de s’éloigner de toi, afin de réduire l’ampleur de la honte qui couvrira la chute de son régime de l’abîme.
Il est connu de tous. Cellou Dalein Diallo s’en souviendra aussi longtemps que cela est possible. Son plus grand péché a été de trouver un décret pour le symbole des malheurs dans son gouvernement de 24h. Avec le gouvernement Souaré, il n’a fait que 7 mois, la mort avait frappé Lansana Conté. Dadis est venu. Sa mésaventure a commencé quand il a approché Tibou Kamara. Quatre mois après, une balle mortelle a failli l’emporter, mais sa présidence n’a pas survécu. Avec Général Sekouba, c’était des ennuis et des humiliations jusqu’à la fin de la transition. Ce dernier d’ailleurs révèle aujourd’hui au monde ton degré de malhonnêteté , d’avidité et d’ingratitude.
La présence de Tibou Kamara dans un palais ne le laisse jamais sans tempête ou tourmente. Aujourd’hui, c’est l’homme des intrigues et des coups bas. Il livre la guerre à tout le monde dans l’entourage présidentiel.
C’est la fin de règne pour le régime Condé. Les malheurs se sont succédés comme une punition divine. Et aujourd’hui il est bien évidemment en chute libre. Enfin disons-le, tu es le sélectionné naturel des grands malheurs. Le mal te cherche, te trouve toujours, et détruit tout autour de toi.
En fin, le FNDC ne répondra plus à un poisseux serviteur des régimes comateux.
Abdoulaye Oumou Sow Journaliste/Blogueur Responsable communication du FNDC