Ce jeudi 16 octobre 2025, l’ors d’une conférence de presse à la Maison de la Presse; les échanges ont porté sur les récentes manifestations politiques sur l’axe Hamdallaye–Cosa–Bambéto, ainsi que sur la candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle.
Modi Oury Moringa Diallo, jeune originaire de l’axe, a livré un message appelant à l’unité nationale et au dépassement des clivages ethniques et politiques.
« L’État a énormément perdu, des coûts de centaines de milliards, et nous autres, habitants de ce pays, avons perdu. Les dynamiques politiques actuelles ont engendré l’ethnocentrisme, le rejet et le mépris entre Guinéens. Ce que je lance au peuple de Guinée, c’est de s’aimer, d’aimer l’unité nationale, d’aimer la solidarité. Tant qu’on se regardera avec méfiance entre ethnies, on n’avancera pas, » a t-il déclaré
Moringa Diallo a également invité les citoyens à s’inspirer du modèle américain :
« La force des États-Unis, c’est l’unité. L’unité entre les races, les ethnies, les croyances. C’est une terre d’asile pour le monde entier. Nous devons, nous aussi, bâtir une Guinée unie et non divisée par des querelles politiques. »
Le jeune leader a fustigé la promotion de la délinquance urbaine, et la division entretenue, selon lui, par certaines élites politiques : « Nous refusons cette haute expertise politique, politicienne. Notre slogan, c’est promouvoir des leaders de projet et non des leaders de cailloux », a-t-il insisté, rappelant que la jeunesse de l’axe a longtemps été stigmatisée.
Sur la question politique, Modi Oury Moringa Diallo a pris une position sans ambiguïté en faveur du chef de l’État. Il a annoncé l’intention de déposer une plainte si le général Mamadi Doumbouya décidait de ne pas se présenter à la présidentielle : « Nous allons porter plainte contre le président Mamadi Doumbouya s’il refuse d’être candidat. Ce serait une trahison du développement durable qu’il a enclenché », a-t-il déclaré.
« Il ne peut pas construire le plus long chemin de fer d’Afrique, faire de la Guinée la deuxième économie de la sous-région, et ne pas poursuivre cette œuvre. C’est Mamadi Doumbouya ou rien », a-t-il martelé.
Gnima Aïssata Kébé