Un grave incident s’est produit au centre médical communal de Ratoma , où un nouveau-né a été enlevé dans des circonstances troublantes, moins de 24 heures après sa naissance par césarienne.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le rapt aurait été perpétré par une femme se faisant passer pour une professionnelle de santé. Profitant de la vulnérabilité de la jeune mère, Makalé Soumah, encore alitée après son accouchement, la suspecte aurait gagné sa confiance en prétextant un acte médical de routine : le soulèvement de la langue du nourrisson. Peu après, elle aurait quitté les lieux avec l’enfant, sans jamais revenir.
L’incident s’est déroulé dans la matinée du 30 septembre. La mère, sous le choc, affirme n’avoir jamais vu l’inconnue auparavant. Elle a alerté sa sœur dès qu’elle a réalisé l’absence de l’enfant, mais toutes les tentatives pour retrouver la femme en question se sont avérées vaines. Des témoins auraient vu la suspecte quitter les lieux à moto.
Face à cet enlèvement, la famille exprime son indignation et pointe du doigt un possible dysfonctionnement au sein de l’établissement : « Comment une personne extérieure peut-elle accéder si facilement à une salle post-opératoire et repartir avec un bébé, sans aucune vigilance ? », s’interroge M’mah Soumah, sœur de la victime, évoquant une probable complicité interne.
Les responsables du centre médical n’ont, pour l’heure, pas communiqué officiellement sur l’affaire. Une plainte a été déposée, et les autorités locales annoncent l’ouverture d’une enquête. La gendarmerie de Ratoma est chargée de retrouver l’auteur de l’enlèvement et de faire toute la lumière sur les conditions de sécurité du centre hospitalier.
Gnima Aïssata Kébé