La Synergie des organisations de la société civile guinéenne a lancé, ce mardi 16 septembre 2026, la formation des observateurs électoraux sur l’ensemble du territoire national. Comme plusieurs communes àConakry, le siège de la CONASOC, à Gbessia, qui a aussi servi de cadre au démarrage de ce programme de renforcement des capacités citoyennes.
Cette initiative s’inscrit dans un vaste dispositif d’observation électorale mis en place pour garantir la transparence, la régularité et l’intégrité du processus référendaire. Dans chaque commune, quartier et localité du pays, des équipes de formateurs, préalablement formés en amont, encadrent désormais les futurs observateurs de proximité. L’objectif est clair : outiller les citoyens pour qu’ils soient en mesure de documenter fidèlement le déroulement du scrutin dans leur bureau de vote respectif.
À Gbessia, ce sont 155 observateurs qui bénéficieront de cette formation répartie sur trois jours, dans une approche en cascade. Oumou Diallo, membre de la Synergie pour l’observation électorale et formatrice, a insisté sur l’importance des principes de neutralité, de rigueur et de responsabilité :
« Nous sommes en train de les outiller pour faire de l’observation électorale dans les règles de l’art. Ils recevront des outils de collecte d’informations ainsi qu’un code de bonne conduite. L’observateur doit rester impartial, ne pas s’ingérer dans le processus et veiller à la sérénité dans les bureaux de vote. »
Elle rappelle également que les observateurs auront la mission de consigner, avec précision, tout élément susceptible d’influencer le bon déroulement du vote : « Nous leur demandons d’appliquer scrupuleusement tout ce qu’on leur enseigne ici, et de respecter le cadre éthique qui encadre leur mission. »
Alors que le référendum du 21 septembre s’annonce comme une étape cruciale dans l’évolution institutionnelle du pays, la formation des observateurs s’impose comme une garantie essentielle pour assurer un scrutin transparent, paisible et crédible.
Gnima Aïssata Kébé