Le 21 septembre prochain, les Guinéens seront appelés à se prononcer par référendum. Qu’il s’agisse d’un vote pour le “Oui” ou pour le “Non”, l’essentiel n’est pas dans la victoire d’un camp contre un autre, mais dans l’affirmation d’une vérité plus grande : celle de notre appartenance commune à une seule et même nation, la Guinée.
Une démocratie solide ne se construit pas sur l’uniformité mais sur l’acceptation des différences. Le débat, parfois vif, doit rester une force d’idées et non une source de divisions. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, car c’est dans la contradiction respectueuse que se façonne la maturité politique d’un peuple.
À nos gouvernants, aux responsables politiques, aux acteurs de la société civile, aux religieux, aux artistes comme aux simples citoyens : l’histoire nous regarde. La génération future nous jugera sur la hauteur de notre engagement, sur notre capacité à privilégier la patrie avant les intérêts partisans. Ne laissons pas nos désaccords finir dans les poubelles de l’histoire.
Au soir du scrutin, ce n’est pas une partie de la Guinée qui devra triompher sur une autre, mais bien la Guinée elle-même, riche de sa diversité et forte de son unité. C’est pourquoi nous appelons à un processus transparent, inclusif, équitable, dans lequel chaque voix compte et chaque opinion est respectée.
Bonne chance à la Guinée. Puisse l’issue de ce référendum refléter ce qu’il y a de meilleur pour notre pays. Vive la Guinée, où la justice, l’excellence, la bonne gouvernance et la liberté d’expression doivent demeurer les socles d’une nation tournée vers la paix et le développement.
Par Abdourahamane NABE,
Responsable RSE
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