Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 27 août à la Maison commune des journalistes, le coordinateur national de l’Alliance des Forces Patriotiques (AFP), l’honorable Aboubacar Soumah, s’est exprimé sur les déclarations récemment attribuées à l’ancien président de la transition, le général Sékouba Konaté, et a réitéré l’engagement de son mouvement aux côtés du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Réagissant à une citation largement relayée dans les médias, où le général Konaté affirmait soutenir le colonel Doumbouya tout en refusant de s’associer à un mouvement impliquant des « personnes malhonnêtes », Aboubacar Soumah a voulu lever toute ambiguïté. « Le général Sékouba Konaté fait partie de l’AFP. Il n’y a aucun doute là-dessus », a-t-il déclaré, tout en accusant certains organes de presse d’avoir sorti les propos de leur contexte.
Selon M. Soumah, les déclarations de l’ancien président de la transition auraient été altérées, donnant lieu à des interprétations erronées. « Nous étions en contact avec lui pas plus tard qu’hier soir. Certains médias ont tendance à manipuler les déclarations à des fins qui leur échappent peut-être, mais cela ne nous déstabilise pas », a-t-il assuré.
Plus largement, le coordinateur national a tenu à replacer son intervention dans le cadre de la mission confiée à l’AFP par les autorités de la transition. Il a évoqué une directive claire transmise par le président Doumbouya, visant à promouvoir l’unité nationale au-delà des divergences politiques : « Le président nous a donné pour mission d’unir tous les Guinéens, sans exclusion. Même ceux qui ne partagent pas ses opinions doivent être impliqués dans ce processus de rassemblement national », a insisté Aboubacar Soumah.
Pour lui, les divergences personnelles ne doivent en aucun cas entraver le travail de construction d’une Guinée plus solidaire et tournée vers le progrès. « Nous ne sommes pas là pour gérer des inimitiés individuelles. Notre responsabilité est de fédérer les Guinéens autour d’une vision commune de développement et de paix durable », a-t-il conclu.
Gnima Aïssata Kébé d