C’est avec une immense joie que je salue la nomination du doyen Ben Diawadou Traoré (Ben Traoré) en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Cette distinction constitue la juste reconnaissance d’un parcours exemplaire, nourri par le travail, la compétence et l’intégrité. En ces temps où la Guinée entend consolider sa voix et affirmer sa présence sur la scène internationale, l’arrivée de Ben Traoré à ce poste stratégique traduit une évidence, celle de l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut, au moment où il le faut. Il convient d’ailleurs de rappeler, ce que l’on omet trop souvent, que son parcours s’enracine aussi dans le journalisme, gage d’une expérience précieuse dans l’art de la communication et du dialogue.
Je nourris l’espoir que sa clairvoyance, son engagement et son attachement aux idéaux de la Francophonie permettront non seulement de hisser plus haut le drapeau guinéen, mais également de contribuer à une réforme salutaire de cette institution. Car la Francophonie, pour demeurer pertinente, doit évoluer. Elle ne saurait se limiter à une vitrine culturelle et diplomatique, mais se mettre véritablement au service des États membres, en soutenant leurs priorités, en accompagnant leurs transitions et en renforçant la solidarité active entre les peuples.
À lui, j’adresse mes plus vives félicitations et mes vœux de succès dans l’accomplissement de cette noble mission, persuadé que son action marquera un jalon important dans le rayonnement de la Guinée et dans la revitalisation de l’espace francophone.