Le parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), dirigé par Cellou Dalein Diallo, a tenu ce samedi 16 août 2025, son assemblée générale hebdomadaire au siège du parti à la Minière, en dépit de l’absence prolongée de son président, toujours hors du pays. À cette occasion, Cellou Dalein Diallo s’est adressé à ses militants et sympathisants par appel téléphonique, réitérant les grandes lignes de la vision politique de son parti.
Dans une intervention marquée par un ton ferme, le leader de l’UFDG a tenu à clarifier la position de sa formation. « Nous ne sommes opposés à personne. Nous sommes opposés aux mauvaises pratiques liberticides », a-t-il affirmé. Il a dénoncé les dérives autoritaires, notamment les disparitions forcées, la fermeture des médias et les atteintes à la liberté d’expression, qu’il considère comme des reculs inacceptables pour la démocratie guinéenne.
Cellou Dalein Diallo a rappelé que l’UFDG ne mène pas une lutte contre un régime en particulier, mais contre les violations des droits fondamentaux et le non-respect des engagements publics: « Nous sommes contre la violation de la parole donnée. Lorsqu’on a juré de ne pas faire, on doit faire l’effort de respecter son serment », a-t-il insisté.
Le président de l’UFDG a également renouvelé son appel à une société guinéenne réconciliée, libérée des divisions ethniques et tribales : « Nous avons décidé de combattre le tribalisme et l’ethnocentrisme. Nous avons décidé de combattre la violation des droits humains », a-t-il déclaré, avant de souligner que « le premier droit de l’Homme, c’est le droit à la justice ».
Enfin, Cellou Dalein a réaffirmé l’ambition de son parti : garantir aux Guinéens le droit de choisir librement leurs dirigeants à travers des élections libres, transparentes et inclusives, à tous les niveaux local, législatif et exécutif.
Malgré les incertitudes politiques actuelles et son éloignement physique, le leader de l’UFDG continue ainsi d’affirmer sa présence sur la scène politique guinéenne et de mobiliser sa base autour des idéaux démocratiques.
Gnima Aïssata Kébé