Conakry – L’État guinéen enclenche un nouveau virage dans sa politique sanitaire. Ce vendredi 11 juillet, les autorités ont officialisé la signature des contrats pour la construction de cinquante structures sanitaires réparties dans les huit régions administratives du pays. Un pas concret dans la mise en œuvre du pilier santé du programme Simandou 2040.
La cérémonie, placée sous l’autorité du ministre secrétaire général de la Présidence, Général Amara Camara, s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, de diplomates et de représentants de partenaires techniques et financiers.
Le ministre de la Justice, Yaya Kaïraba Kaba, représentant le Premier ministre, a salué une initiative qui, selon lui, marque un tournant décisif pour le système de santé national.
« Elle s’inscrit dans un moment structurant de l’histoire de notre système national de santé, dans une dynamique d’action et de transformation que nous devons au leadership visionnaire du Président de la République », a-t-il déclaré, ajoutant que « le programme Simandou 2040 […] n’est pas un programme comme les autres ».
Yaya Kaïraba KABA, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme
L’objectif est de renforcer l’offre de soins dans les zones les plus vulnérables et répondre à des besoins urgents, notamment dans les localités fortement exposées aux accidents de la route, mais aussi dans les régions rurales et périurbaines encore peu desservies.
Pour le ministre de la Santé, Dr Oumar Diouhé Bah, ce projet est l’expression directe d’un engagement politique. « Cet acte que nous posons aujourd’hui est l’expression concrète d’un engagement politique fort, celui du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, qui place la santé et le bien-être des Guinéens au cœur de sa vision de refondation. »
Dr Oumar Diouhé DIALLO, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique
Financée par le budget national, cette première vague de constructions s’inscrit dans un programme plus vaste qui prévoit, entre 2025 et 2026, l’érection de cent nouveaux centres de santé sur tout le territoire.
En rappel, le projet de nouvelle Constitution reconnaît la santé comme un droit fondamental. Mais comme le souligne le ministre : « Un droit à la santé ne suffit pas sans les infrastructures nécessaires pour le mettre en œuvre. » C’est dans cette optique que le gouvernement entend poser les bases d’une couverture santé universelle, en misant sur l’accès, la proximité et la modernité des équipements.
Alpha