Ce vendredi 27 juin, la capitale guinéenne sera le théâtre d’une rencontre inédite dédiée aux professionnels des médias du continent. Baptisée Rencontre des Journalistes Africains de Conakry (REJAC), l’initiative entend créer un espace de débats sur les grands défis du journalisme contemporain.
L’événement, qui se tiendra à l’hôtel Kaloum, réunira des journalistes venus de plusieurs pays africains autour de thématiques au cœur des mutations du métier. Intelligence artificielle, crise de la presse écrite, manipulation de l’information : autant de sujets qui figureront au menu des panels annoncés.
À la veille du rendez-vous, Ismaël Camara, coordonnateur général, a réaffirmé la tenue de l’événement. « L’événement aura bel et bien lieu le vendredi 27 juin. C’est la Rencontre des Journalistes Africains de Conakry. On en avait parlé il y a quelques semaines ou mois, aujourd’hui c’est pour confirmer sa tenue et inviter l’ensemble des journalistes, en particulier nos confrères guinéens. »
Les échanges porteront notamment sur les risques liés à l’intégration de l’intelligence artificielle dans la pratique journalistique. L’autre grande interrogation concernera l’avenir de la presse écrite, confrontée à l’expansion rapide du numérique.
« Nous avons voulu susciter des débats autour de ces problématiques avec l’espoir de dégager des pistes de réflexion et de solutions pour aider la presse écrite à se relever », a confié M. Camara, tout en soulignant que « le risque de manipulation […] concerne tous les journalistes, quel que soit leur support ».
Les organisateurs promettent la participation de journalistes de renom, venus partager leurs expériences du terrain. Pour Ismaël Camara, l’objectif est clair : « Le but, c’est que les citoyens puissent bénéficier d’une information plurielle, vérifiée et objective. »
À travers cette première édition, la REJAC ambitionne de s’inscrire durablement dans l’agenda médiatique africain. « L’idée, c’est de pérenniser cette rencontre, d’en faire un cadre de réflexion autour des défis et enjeux qui affectent la pratique du journalisme en Afrique », conclut le coordinateur général.
Alpha