Le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) a été officiellement lancé ce lundi 16 juin sur toute l’étendue du territoire national. À Conakry, c’est à l’école primaire Dixinn Centre 1 que le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, accompagné de la gouverneure de la ville, Générale N’Mahawa Sylla, et de l’inspecteur régional de l’éducation, Thiapato Barry, a marqué symboliquement le démarrage de cette session 2025.
Cette présence de haut niveau a été saluée par les autorités éducatives locales. Mamadou Konaté, directeur communal de l’éducation de Dixinn, a souligné l’importance de cette visite :
« Aujourd’hui, nous sommes satisfaits. Le ministre, la gouverneure et l’inspecteur régional sont venus pour le lancement. C’est une fierté pour la commune. 2 988 candidats, dont 1 508 filles, sont inscrits à Dixinn, répartis dans 9 centres — dont un dédié à l’enseignement franco-arabe. »
Dans la région de Conakry, les chiffres témoignent de l’envergure de l’examen. Selon Thiapato Barry, inspecteur régional de l’éducation, 56 857 candidats (dont 29 219 filles) sont répartis dans 128 centres d’examen, mobilisant 1 710 surveillants, 270 agents de sécurité et 270 agents de santé. Il a également rappelé le bon déroulement du Certificat d’Études Élémentaires (CEE), organisé sans incident majeur : « À date, nous avons pris toutes les dispositions. Dès la fin de cette première journée, le secrétariat de correction du BEPC s’activera au Collège de Donka, pendant que les corrigés-types seront élaborés au Collège Bellevue. L’innovation cette année réside dans la mise en œuvre immédiate des corrections dès la clôture des épreuves dans chaque préfecture, sous l’autorité des jurys communaux et régionaux. », a-t-il précisé.
Venue encourager les candidats, la gouverneure de Conakry, Générale N’Mahawa Sylla, a tenu à délivrer un message rassurant aux élèves :
« Ce n’est pas la fin du monde. C’est une simple évaluation. Les surveillants sont là pour rassurer, pas pour effrayer. »
Elle a insisté sur la nécessité d’une posture bienveillante de la part des encadreurs pour atténuer le stress des candidats.
Le ministre Jean Paul Cedy s’est quant à lui félicité du bon déroulement de cette première journée et a salué la qualité des sujets proposés, notamment ceux qui mettent l’accent sur des enjeux nationaux comme le projet Simandou:
« Il faut que les Guinéens comprennent que ce projet est structurant. Il ne s’agit pas de rêver, mais de réaliser. Les sujets sont concrets, ancrés dans la réalité des élèves. »
Il a conclu par un appel à l’intégrité et à la probité, en invitant les candidats à faire preuve de sérieux : « La tricherie est un état d’esprit. Si l’on vient aux examens avec l’intention de réussir honnêtement, on ne triche pas. »
Gnima Aïssata Kébé