Le climat s’apaise dans les universités publiques de Guinée. Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS) a levé son mot d’ordre de grève à l’issue d’une médiation menée ce jeudi par le ministère de tutelle. Après plusieurs heures de négociations avec la représentation syndicale, un compromis a été trouvé autour des revendications portées ces dernières semaines.
Parmi les points de friction figuraient notamment le paiement de frais de formation pour les enseignants bénéficiant d’attestations de financement, le versement des ristournes dues aux années académiques passées, ainsi que la mise en œuvre d’un décret présidentiel relatif à la rémunération du personnel universitaire.
À l’issue des discussions, le ministère de l’Enseignement supérieur, représenté par son Secrétaire général, Dr Facinet Conté, a apporté plusieurs garanties : les formateurs concernés devraient percevoir leurs dus dans les prochains jours, un cadre tripartite sera créé pour traiter la question du budget alloué à la formation continue, et une commission conjointe supervisera l’application du décret salarial avant la fin du mois.
Le syndicat a, de son côté, accepté de renoncer aux ristournes de l’année 2022-2023, en contrepartie du règlement de celles de l’année en cours d’ici la mi-juin.
Le retour aux inscriptions dans les institutions elles-mêmes, ainsi que l’instauration d’un dispositif d’échange régulier entre administration et syndicats, figurent également dans les mesures retenues.
Un terrain d’entente qui devrait, pour l’heure, désamorcer les tensions et permettre la poursuite sereine des activités pédagogiques dans les établissements concernés.
Alpha