À moins de deux semaines du lancement officiel des examens nationaux, le ministère de l’Éducation nationale a réuni les médias ce vendredi 30 mai pour faire le point sur les préparatifs. L’occasion pour les autorités éducatives de présenter les chiffres de participation et les moyens mobilisés pour assurer la tenue des épreuves dans des conditions optimales.
Au total, 566 071 élèves sont inscrits cette année, selon les données rendues publiques lors de cette rencontre. Parmi eux, 261 137 filles, un chiffre qui traduit la progression constante de la scolarisation féminine dans le pays. Le calendrier des examens s’étend du 12 au 27 juin 2025, avec une répartition des épreuves selon les niveaux d’enseignement.
Les épreuves du Certificat d’Études Élémentaires (CEE) concernent 313 283 candidats, dont 146 906 filles. Viennent ensuite celles du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), avec 179 849 inscrits, dont 83 013 filles, puis le baccalauréat unique, qui mobilise 72 939 élèves, dont 31 218 filles.
Sur le terrain, le ministère annonce la mobilisation de 2 188 centres d’examen et 18 669 salles à travers le territoire national. Un dispositif logistique conséquent, appuyé par une large implication du personnel enseignant et des autorités locales.
Le Directeur Général Adjoint du département a affirmé que « nous avons une situation que nous qualifions de très satisfaisante », insistant sur la coordination entre les différents acteurs. À cet effet, des mesures strictes ont été prises pour prévenir les incidents et garantir la transparence des épreuves.
Outre les enseignants, les forces de sécurité et le personnel de santé seront également présents dans les différents centres. Leur mission : assurer la sécurité, la sérénité et la prise en charge en cas de nécessité sanitaire.
Par ailleurs, les autorités rappellent que les inscriptions ont été entièrement réalisées via une plateforme numérique, un outil censé faciliter le suivi, fiabiliser les statistiques et réduire les erreurs d’enregistrement.
Dans un contexte où les examens sont régulièrement entachés par des cas de tricherie et des irrégularités, le ministère entend envoyer un signal fort cette année : rigueur, transparence et équité doivent guider le déroulement des épreuves. Un pari qui repose aussi sur la responsabilité collective, au-delà des seules structures éducatives.
Alpha