Le report imposé par la justice aura finalement trouvé une issue. L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) vient d’informer officiellement le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) de la nouvelle date de son congrès extraordinaire, désormais prévue pour le 6 juillet 2025.
Dans une correspondance datée du 28 mai, adressée au ministre de l’Administration du Territoire, le vice-président chargé des Affaires sociales et juridiques, Dr Fodé Oussou Fofana, indique que cette reprogrammation s’inscrit dans le respect strict d’une récente décision judiciaire.
« En conformité avec la décision du Tribunal de Première Instance de Dixinn du 23 mai courant, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que l’UFDG envisage d’organiser son congrès extraordinaire le 6 juillet 2025 », écrit-il.
Ce congrès, initialement prévu pour les 19 et 20 avril derniers, avait été suspendu par voie judiciaire dans le cadre du contentieux opposant le parti à Ousmane Gaoual Diallo. Le Tribunal de Dixinn avait en effet ordonné la suspension de toutes les activités congressuelles du parti dans l’attente d’un jugement sur le fond.
« Ce congrès […] a été reporté suite à une décision avant-dire droit du Tribunal de Première Instance de Dixinn ordonnant à l’UFDG de suspendre l’organisation de tous ses congrès jusqu’au jugement sur le fond dans l’affaire opposant Monsieur Ousmane Gaoual DIALLO à l’UFDG », rappelle le vice-président.
Avec cette nouvelle date, l’UFDG marque son retour dans le calendrier politique. La direction du parti insiste toutefois sur son attachement à la légalité, soulignant que le report de l’événement n’était pas une décision interne.
« Vous noterez donc que l’organisation de ce congrès a été reportée indépendamment de la volonté de la Direction nationale de l’UFDG qui tient au respect scrupuleux de la loi, des décisions de justice, de ses Statuts et de son Règlement intérieur. »
Cette annonce intervient dans un contexte où l’avenir de l’UFDG, l’un des principaux partis d’opposition en Guinée, semble suspendu à la recomposition de ses instances et à l’issue du conflit judiciaire qui traverse sa direction.
Alpha