Le couperet est tombé pour Amadou Damaro Camara. L’ancien président de l’Assemblée nationale est reconnu coupable de détournement de fonds publics et devra purger une peine de 3 ans et 6 mois de réclusion. Il lui est également imposé de s’acquitter d’une amende de cinq millions de francs guinéens et de verser un milliard de francs guinéens à l’État, représenté par l’Agence judiciaire dans cette affaire.
Ce jugement en appel, rendu ce jeudi 22 mai, vient durcir la sanction infligée en première instance. Il confirme par ailleurs la culpabilité de Michel Kamano, ex-questeur du Parlement, condamné par défaut à cinq ans de prison, avec confiscation de ses biens.
Autre protagoniste du dossier : l’homme d’affaires Sun Jun Cheng, alias Kim. Accusé de corruption, ce dernier sort libre de ce procès en appel. La chambre a estimé qu’aucune preuve ne permettait de retenir sa responsabilité pénale. Il est donc définitivement mis hors de cause.
Ces jugements confirment la volonté des autorités judiciaires de poursuivre les dossiers emblématiques de malversations présumées dans la gestion des institutions publiques.
Alpha