Au moins 18 filles sont en concubinage entre elles dans l’équipe nationale du football féminin de Guinée. Après plusieurs remarques dans les compétitions internationales, Oumar N’Diaye, membre statutaire à la fédération guinéenne de football est enfin sortie de son silence. Dans une sortie médiatique, l’ancien journaliste sportif a manifesté son mécontentement face à cette situation.
« Une fois nous étions au Zimbabwe, nous sommes allés jouer des matchs internationaux. Imaginez, il y avait 18 filles sélectionnées. Et parmi les 18 filles, il y avait au moins 6 couples. Quand nous sommes arrivés à Dakar, comme c’est moi qui loge , elles disaient moi je vais rester avec telle, non moi je vais rester avec telle… A Dakar, j’ai respecté. Quand on est arrivés au Zimbabwe, j’ai changé. Quand j’ai changé, maintenant elles disaient non, pardon, laisse-moi avec telle. J’ai dit, mais pourquoi. Et comme je n’ai pas cédé, imaginez la nuit, vers 22h, 23h, elles se sont battues entre elles, telle suit ma copine. Une bagarre généralisée. Vers 2h du matin, à la réception, il y a des caméras. Ils ont tout filmé et enregistré. Molota était le chef de commission. Et ça, c’est un match qu’on doit jouer le matin. Je viens à la réception, je visionne, maintenant, tu vas dénoncer, on ne pourra pas jouer. J’ai cassé le moral, on s’est entraînés, on est partis pour jouer. Il faut attendre au moins jusqu’à la fin du match. Après le match, on a perdu 3-1, c’était d’ailleurs logique. On s’est retrouvés en réunion, on a dénoncé, et on a pris la décision de dissoudre l’équipe, » a t-il dénoncé.
Ensuite il revient sur le nom des pays dans lesquels il a commencé à observer ce phénomène des dans les rangs des joueuses : « C’était devenu un phénomène. Mais le problème, c’est qu’au Mali, j’ai constaté que c’était la même chose. Au Ghana, j’ai constaté que c’était la même chose. On est partis à Lagos, c’était la même chose. A Abuja, c’est la même chose. On est venus à Bissau, c’est la même chose. Finalement, c’était un problème pour toutes les élections nationales. Il faut maintenant que les gens prennent conscience qu’à un moment, on avait disloqué l’équipe, certains ont été reprise, mais je vous avoue que le phénomène continue, » a fait savoir avec regret Oumar N’Diaye
Gnima Aïssata Kébé