Après la présentation du rapport final de l’évaluation des partis politiques, par la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale ce vendredi 14 mars 2025, plusieurs partis politiques se sont vus dissous, suspendus ou autorisés à exercer.
Justement parmi les formations politiques au nombre de 24 partis autorisés à poursuivre leurs activités normales sous réserve d’être corriger en 45 jours, figure l’UFDG de Cellou Dalein Diallo. Le pari a pris note des insuffisances et affirme qu’il se mettra à jour d’ici le délai donné.
« Pour l’instant, il faut retenir que l’UFDG est totalement à jour, mais vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a quelques jours, le TPI de Dixinn a rendu une décision, a pris une mesure conservatoire suspendant le processus d’organisation du congrès de l’UFDG. Ainsi, madame la directrice nationale des affaires politiques et électorales, dans sa présentation, a évoqué les partis politiques rencontrant des difficultés à organiser leurs congrès, ce qui justifiait leur classement parmi les 24 partis politiques non certifiés, certes, mais autorisés à exercer. Pour sortir de ce verrou, l’UFDG doit organiser son congrès. Nous avons réalisé plus de 95% du processus d’organisation de notre congrès. Nous espérons qu’une décision définitive sera rendue et que cette mesure conservatoire sera levée, ce qui permettra à l’UFDG d’organiser son congrès, » souhaite Joachim Baba Millimono ,représentant de L’UFDG.
Pour Lancinet touré, représentant du parti Synergie de Guinée pour le progrès,( SGP) le résultat a été bon.
« Parmi plus de 150 partis, mon parti a été autorisé d’exercer ses activités sur toute l’étendu du territoire sous réserve de régularité dans les 45 jours. Et j’ai trouvé que mon parti a signifié le non-respect du dernier congrès. Je suis d’accord avec les résultats. C’est vrai qu’on a fait le congrès, mais les observations ont été signalées, tous les membres qui devraient être présents n’étaient pas là. Donc, je trouve que vraiment l’évaluation a été de façon transparente. Un parti politique est soumis à des exigences par rapport aux lois binaires. Donc, tout parti doit se conformer par rapport aux textes réglementaires de notre pays, » a-t-il reconnu.
Même son de cloche chez Docteur Sambou Keïta ,président du parti Mouvement pour l’Emergence , qui malgré, avait son parti mis en observation.
« Le résultat était bon parce qu’on était sous observation pendant trois mois. On a effectué le travail sur le terrain à travers la régularisation de nos instances au niveau national. Le compte bancaire du parti a été créé et beaucoup d’autres questions étaient là. Sur le terrain, on est parvenu quand même à résoudre tout ça. Et aujourd’hui, on est autorisé à exercer le travail sur toute l’étendu du territoire national. On est très contents, parce que parmi tant de partis politiques, si on est autorisé aujourd’hui à travailler sur tout l’étendue du territoire national, ça c’est une fierté pour nous. Et on apprécie aussi par l’administration du territoire qui a battu un travail extraordinaire, » a-t-il apprécié.
L’UFR et RPG arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir ont été suspendus, et ont brillé par son absence à cette rencontre.
Gnima Aïssata Kébé