Réunissant la presse ce jeudi 13 mars à Conakry, le Mouvement pour l’alternance en Guinée (MAG) a tenu à dissiper les rumeurs liant l’affichage de l’effigie du général Mamadi Doumbouya sur l’Axe à un financement étatique. Face aux journalistes, son président Baba Alimou Bah a affirmé que l’initiative avait été réalisée sur fonds propre, dénonçant des accusations infondées.
« Nous exigeons avec insistance que cesse la propagation d’affirmations erronées et trompeuses. Le MAG n’a jamais accepté de financement extérieur pour mener ses activités. C’est sur cette base que certaines zones comme Baïlobaya, T8, Cimenterie ou encore Kagbélén n’ont pas pu bénéficier de nos programmes », a précisé le leader du mouvement.
Ce regroupement de jeunes, qui se présente comme un acteur de sensibilisation, affirme vouloir promouvoir une dynamique de paix et de dialogue dans les quartiers de l’Axe, longtemps associés aux tensions sociopolitiques. « L’Axe a été perçu comme une zone de violence, un territoire marginalisé. Nous rejetons cette étiquette et nous nous inscrivons dans une démarche constructive », a déclaré Baba Alimou Bah.
La rencontre a également été l’occasion d’aborder la destruction de l’effigie du chef de l’État, un acte que le MAG attribue à des jeunes « instrumentalisés par des acteurs politiques ». « Nous avons choisi d’agir de manière responsable, sans recourir à la confrontation. Nous avons rencontré ces jeunes pour leur expliquer le véritable sens de notre message. Notre combat ne repose ni sur la violence, ni sur la provocation, mais sur le dialogue et la recherche de solutions durables », a ajouté le président du mouvement.
En défendant son engagement pour l’avenir de la jeunesse guinéenne, le MAG plaide pour une transformation sociale axée sur l’éducation, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle. Un appel que ses responsables espèrent voir relayé par les autorités et les partenaires de développement.
Alpha