Après une année à la tête du gouvernement de la transition, le premier ministre Amadou Oury Bah a tenu une conférence de presse ce mercredi 05 mars 2025 à la plage Camayenne. Plusieurs points sur l’actualité nationale étaient à l’ordre du jour, parmi lesquels ; l’organisation des élections en cette année 2025, et des cas de kidnappings devenus récurrents en Guinée.
Dans son allocution, le patron de la Primature a fait savoir que le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif en cette année 2025, comme l’avait indiqué le Général Mamadi Doumbouya:
« Ce qu’il faut retenir, en 2025 le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif. Le référendum, les élections présidentielles, et législatives. Le timing est entrain d’être étudié. La principale difficulté que nous devons surmonter, c’est la constitution du fichier électoral. Il peut être source de déstabilisation dans certains pays. Et depuis le processus de la démocratisation, nous n’avons pas réussi jusqu’à présent à avoir un fichier électoral suffisamment consensuel. C’est la raison pour laquelle le fichier actuel est adossé au PN-RAVEC. Certains experts ont indiqué que certains pays ont mis 6, 7 ,8 ans pour finaliser le PN-RAVEC. Nous sommes conscients de la difficulter, et c’est la raison pour laquelle nous avons estimé que dans le contexte actuel la constitution du fichier électoral doit être assujetti, aux modalités de mises en œuvre du PNRAVEC… Je dois vous rassurer que c’est un objectif prioritaire du président de la république, » a affirmé Amadou Oury Bah.
Parlant des multitudes de disparition dans le pays, le chef du gouvernement a indiqué que le CNRD n’a aucun intérêt dans toutes ces disparitions : « La questions des droits de l’homme est un enjeux majeur. Nous regrettons qu’il y ait des situations où des personnes peuvent êtres considérés comme disparu en République de Guinée. Parce que celà veut dire, que nous avons encore du travail. Et en tant que premier ministre du gouvernement, j’ai indiqué à tout le monde sur instruction du président de la République, que tous les actes doivent être en relation étroite encadré entre l’ordre judiciaire. Il ne faut en aucune manière, ouvrir une brèche ou des actions extra-judiciaires pour compromettre le processus de transition actuelle ,oubien ternir l’image de la République , et l’image du gouvernement. Je dois dire que tout ce qui s’est passé depuis juillet 2024 avec la disparition de Foniké Menguè Menguè, Billo et autres, c’est quelque chose qui n’a pas été dans un droit fil des intérêts du gouvernement. Au contraire, on était entrain d’améliorer notre position à l’international. On était entrain de négocier avec l’organisation internationale de la francophonie. Et cette affaire survient au moment où les conclusions étaient très avancées. Qui était pénalisé dans cette affaire, c’était le président de la République, » a-t-il laissé entendre.
Gnima Aïssata Kébé