Ouvert le 25 février ici à Conakry, le Forum du dialogue citoyen a été clôturé ce jeudi 27 février 2025 sur une note d’espoir et de satisfaction.
Trois cent citoyens venus d’horizons divers ont partagé plus de 500 lettres au cours de ces trois (3) journées de dialogue citoyen, selon Dr Sékou Koureissy Condé, initiateur du forum.
« C’était un échantillonnage, permettez-moi le terme, pour demander aux Guinéens et Guinéennes de se rencontrer, de se retrouver au-delà de toutes les divergences, au-delà de toutes les difficultés, et de se dire que nous sommes Guinéens avant tout. Et la preuve a été donnée ici, pendant trois jours, que les Guinéens savent se retrouver, que les Guinéens savent se mettre, au-dessus de leurs différences d’opinion, se retrouver et se parler. Et cet exemple doit être relayés par les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et les acteurs gouvernementaux. Je dois remercier l’ensemble des partis politiques qui nous ont fait confiance. Tous les partis politiques, toutes les grandes coalitions ont été représentés ici. Les organisations de la société civile, le mouvement socialiste, syndicats. A tous les niveaux, nous avons senti des présences. L’université, les organisations de jeunesse, les organisations de femmes, les organisations coutumières, » s’est t-il réjouit.
Parlant du rapport produit à l’issu de ces trois jours, Dr Sékou Koureissy Condé informe qu’il sera destiné aux institutions : « Ce document sera consolidé,et renforcé. Et selon les recommandations pertinentes qui ont été proposées et adoptées ici, ces recommandations seront envoyées aux institutions. Au président de la République, au président de la transition, et à l’ensemble des acteurs qui ont participé à ce forum-là. Et je pense que l’espoir est né. Le Guinéen nouveau s’est retrouvé, s’est réveillé. Et nous allons continuer en tant que citoyens à se parler franchement, à se dire la vérité, pour pouvoir se réconcilier avec nous-mêmes, » affirme t-il.
Pour les participants, l’espace fut plutôt enrichissant.
« Donc on a parlé de la paix, on a parlé du contenu local, on a parlé de la jeunesse, on a parlé des femmes. Donc il n’y a pas eu de sujet tabou, tout a été abordé. Toutes les questions ont été passées au peigne fin, pour aboutir à ce résultat concluant, » dira Mbany Sangaré, membre de l’association Arbre à Palabre.
Gnima Aïssata Kébé