A kissidougou, les chefs sections préfectoraux des forêts et de la faune des préfectures de la haute Guinée notamment Kankan, Kouroussa, Kérouane et celles de la région forestière notamment Beyla, Lola, Yomou, N’zérékoré Macenta et Kissidougou, la société civile et l’unité de gestion du projet sont en formation des formateurs sur les options de la restauration qui a débuté ce jeudi 20 février 2025. Et c’est le cyber scolaire de la ville qui a servi de cadre à cet atelier qui porte sur une gestion intégrée des paysages dégradés pour des systèmes alimentaires durables et des moyens d’existence améliorés en Guinée forestière et en haute Guinée.
Dans son intervention, le coordonnateur national est revenu sur l’objectif visé par ce projet.
« C’est un projet qui a 4 composantes principales:
1-collaboration et développement des systèmes de gestion intégrée du paysage.
2- promotion de pratique de productions alimentaires durables et de chaînes de valeurs responsable.
3- Conservation et restauration des habitats natures.
4-Gestion des connaissances et suivi évaluation. Le projet est mis en œuvre dans un programme hydro physique et administratif cohérent représentant près de 40% du pays soit 97961 kilomètres carrés, qui sont reparti sur sept (7) préfectures de la Guinée forestière et quatre (4) autres de la haute Guinée. Il appuie et renforce les efforts de la décentralisation menée par le gouvernement en conformité avec le programme de référence intérimaire 2022-2025. L’objectif de cette formation est de doter les formateurs répertoriés dans la base de données de la direction nationale de la forêt et de la faune, des connaissances et des outils nécessaires pour promouvoir et appliquer les meilleures pratiques en matière de restauration des terres dégradées » a indiqué Kognero Bernard Haba.
Prenant part à cet atelier, l’inspecteur régional de l’environnement et du développement durable de la région administrative faranah, Lieutenant Abdoulaye Oularé a invité les participants à démultiplier une fois dans leur service concerné les connaissances acquises au cours de la formation.
« Malgré les efforts, les écosystèmes forestiers continuent toujours à être agressés. C’est pourquoi, il est important d’inverser cette tendance par la mise en œuvre d’un tel programme de formation des formateurs pour favoriser la participation de toutes les parties prenantes aux efforts de protection et de restauration du couvert végétal. Alors j’invite ici les cadres et agents présents à une attention soutenue pour une meilleure compréhension des modules qui seront développés car, vous les agents, vous serez chargés de les démultiplier sur le terrain en faveur de nos cantonnements qui ont besoin d’un renforcement de capacités ».
Le préfet de Kissidougou a quant à lui accentué son intervention sur la portée de cet atelier. « Au regard de l’importance et de la pertinence de cette session ainsi que les résultats attendus qui vont l’objet d’échanges entre formateurs et les représentants des structures techniques déconcentrée, vous conviendrez certes avec nous que cette formation vient à point nommé, dans la mesure où elle s’inscrit en droite ligne dans le cadre des réformes institutionnelles menées depuis l’avènement du CNRD. C’est pourquoi je voudrais vous inviter à mettre à profit cette séance de donner et de recevoir pour capitaliser le maximum de connaissances sur le thème en tant que service d’encadrement de proximité dont la mission principale est de veiller à la mise en œuvre correcte des politiques de protection de la faune » a fait remarquer Colonel Charles Kolipé Lamah.
Il faut rappeler que ce projet est financé par le fonds pour l’environnement mondial avec l’appui technique de l’organisation des nations unies pour l’agriculture et exécuté par l’ANAFIC, la direction nationale de la forêt et de la faune et le SERPROCA.