« Aucun dialogue n’a été ouvert pour discuter avec les militaires », Ces mots viennent du président Sidya Touré. C’était lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines UFR, ce samedi 04 janvier 2024, au siège du parti, que l’homme s’est exprimé à travers un appel téléphonique.
« Comment se fait qu’après trois ans, on a pas pu trouver les moyens pour qu’on s’assoie pour dialoguer d’autant plus que c’est le pays de tout le monde. Donc aujourd’hui, nous sommes dans une position où la confiance est rompue. C’est raison pour laquelle on a demandé que le 6 janvier on puisse se manifester, » dit-il.
Cependant, le premier responsable du parti précise qu’ils n’ont pas demandé d’aller jeter des cailloux, dans la rue pour provoquer qui que ce soit: « Mais au moins ceux qui ne sont pas d’accords peuvent s’arrêter devant chez eux pour dire que nous, on est pas d’accord avec ça. Ça c’est un droit. On ne peut pas interdire ça à qui que ce soit. On veut faire quoi ? Pour démontrer que les choses ne vont pas dans le bon sens. Que ça ne va pas. La Guinée ne peut pas dépendre d’une seule personne. La Guinée, c’est tous les guinéens. Mais si on fait de telle sorte qu’on ne peut même demander notre avis. Nous ne partageons pas le même point de vue sur la conduite de notre pays. Le discours qui a été servi ne nous satisfait pas. C’est raison pour laquelle on demande à tous les guinéens de se manifester, » a affirmé le président Sidya Touré au téléphone
Gnima Aïssata Kébé