À l’assemblée générale de l’union des forces républicaines (UFR), l’organisation future des élections sans les principales formations politiques préoccupe les militants et les cadres du parti.
Dans sa prise de parole, Mouctar Kalissa, Secrétaire général de la jeunesse soutient que cette méthode des militaires au pouvoir signifie qu’il n’y aura pas d’élection en Guinée.
« Quand on parle de la volonté d’organiser les élections sans les grandes figures politiques ça veut dire quoi ? C’est qu’il n’y a pas d’election. Parce que les grandes figures politiques si, elles n’existent pas sur une scène politique dans une élection en Guinée, comme l’UFDG, l’UFR, et le RPG arc-en ciel, il n’y a pas d’election. C’est que, ce sont des petits partis qu’eux mêmes, ils ont fomenté pour être à leur côtés et de les soutenir mordicus parce que ceux là sont censés de les rejoindre. C’est tout. Donc dans ça, il n’y aura pas d’election. Parce que quand vous prenez le pourcentage de ces trois partis politiques, l’UFDG, l’UFR, et le RPG ces petits partis politiques là ne font même pas le pourcentage d’un cheveu, » a-t-il exprimé.
Par ailleurs ce cadre de l’UFR souhaite que le CNRD voit en ces partis politiques comme des partenaires et non des ennemis.
« Une transition qui ne travaille pas avec les politiques, ce n’est pas une transition. Sinon, qu’ils ont une autre idée derrière. Et ce n’est nulle autre que la confiscation du pouvoir que le peuple ne va pas accepter ici. Parce que, je vous préviens que le peuple de Guinée, c’est un peuple très docile. Mais il faut avoir peur du réveil de ce peuple. Vous avez vu ici, ce que les parents nous ont raconté par rapport à la révolte des femmes au temps de Sékou Touré. Le réveil du peuple au temps de Lansana Conté, ça c’est devant nous, jusqu’au niveau du président Dadis. Tout ce qu’on a pas laissé à ces gens là, on ne laissera pas pour le CNRD et le général Mamadi Doumbouya. Ça, il n’en est pas question, » a rappelé Mouctar Kalissa, secrétaire général de la jeunesse de l’UFR.
Gnima Aïssata Kébé