En prélude aux préparatifs des élections pour marquer la fin de la transition , une délégation du système des nations unies est en séjour en Guinée. Elle a été reçue ce mercredi 06 novembre 2024, par le ministre de la jeunesse et des sports au siège du département.
A la sortie de cette rencontre qui a duré plusieurs minutes, le directeur politique du bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel soutient qu’il s’agit d’une mission d’évaluation des besoins électoraux, à la demande du gouvernement de la Guinée.
« C’est une décision de la primature, du gouvernement donc, qui a souhaité que le secrétaire général des nations unies déploie une mission d’évaluation; puisque le gouvernement de Guinée va s’acheminer d’un moment à l’autre, à la fin de la transition qui sera sanctionné par une élection. Il nous a été recommandé de venir un peu en avance de discuter avec toutes les parties prenantes, des éventuels facteurs et définies qui vont se poser dans le cadre de ce processus électoral à venir. De notre conversation avec monsieur le ministre , il ressort qu’il y a beaucoup d’initiatives; parce qu’ici, il s’agit notamment de la jeunesse. Beaucoup d’initiative sont en cours avec des agents des nations unies. Lorsque nous verrons une évaluation plus concrète à l’issue des 2 semaines que l’équipe passera ici, des recommandations seront faites pour qu’une autre mission vienne discuter de façon détaillée, des projets qui ont déjà commencé » a mentionné Moudjib Djinadou.
Prenant la parole le ministre de la jeunesse et des sports s’est d’abord réjoui de cette mission du système des nations unies, avant de parler de certains projets proposés à l’institution.
« Nous sommes très heureux que le système des nations unies ait répondu à l’appel du gouvernement sur instruction du premier ministre. Nous les avons reçu, et les expliquer ce qui est déjà fait pour que la jeunesse participe activement au processus électoral . Ils étaient intéressés de savoir si la jeunesse participe à la vie politique, et à la vie décisionnelle de notre pays. Nous les avons démontré que depuis le 5 septembre jusqu’aujourd’hui, l’administration se rajeunit . Nous les avons aussi dit que nous avons des programmes extrêmement importants qui sont d’ordres structurels; qu’on voudrait que des jeunes dès maintenant soient déployés dans nos villages, qui sont les zones les plus reculés où le problème électoral se pose. Parce que c’est dans les villages où nous avons besoin pendant les élections, des sensibilisations, de couvertures du bureau de vote. Nous avons parlé aussi de l’ensemble des programmes que nous avons avec le système des nations unies ,avec la haute intensité de main d’œuvre qui permet d’occuper les jeunes sainement; pour que les élections ne deviennent pas une activité qui peuvent biaisées le résultat des élections, parce les jeunes sont pauvres. Nous voulons que les jeunes qui feront les recensements soient capables d’être incorruptibles. Et pour cela, il faut qu’ils aient des activités économiques pour les permettre d’être autonomes, » a sollicité le ministre Kéamou Bogola Haba
Gnima Aïssata Kébé