Le ministre de la justice, et des droits de l’homme a procédé à la libération des certains détenus à la maison centrale de Conakry, ce mercredi 24 septembre 2024. Ce, après l’opération du 23 juillet dernier, qui a consisté à la première opération de ce genre. Il s’agit neuf 9 citoyens, victimes d’une longue période de détention.
« Il vous souviendra que le 23 juillet 2024, le ministère de la justice et des droits de l’homme a posé un acte fort dans cet établissement. Il a était question de mettre fin aux très longues détentions sans jugement. Ceux de nos concitoyens qui sont en conflit avec la loi,mais qui ont des droits. C’est en analysant cette situation qui a été envisagé, et mise en pratique l’examen au cas par cas de tous ceux là qui sont victimes de longue détention. Le 23 juillet donc, nous avons procédé à la mise en liberté des ordonnances rendues en référé sur les différents cas , nous avons procédé à la mise en liberté de 16 de nos concitoyens qui étaient victimes d’extrême longue détention. Ce jour, j’ai précisé que cet acte ne s’arrêtera pas là, qu’il s’étendra à travers le pays, » dira le ministre Yaya Kaïraba Kaba avant de renchérit en ces termes : « Encore ce matin, nous sommes là, pour procéder à la même action après que les juges en référé aient rendu des ordonnances. Je dis que nous allons aux cas par cas, parce que la précipitation risque d’entraîner des erreurs, et ça, nous l’éviterons, parce que quelqu’un qui est en conflit avec la loi doit pouvoir être soumis aux exigences de cette loi. Aujourd’hui donc, tout le cabinet est à mon côté pour officiellement mettre à exécution l’ordonnance rendu en référé, pour la mise en liberté encore de neuf ( 9) de nos concitoyens victimes des longues détentions. A travers le pays, les magistrats sont à pied d’œuvre dans ce sens. Le travail est entrain de s’effectuer ,et à chaque fois que des cas identifiers sont situés, nous y procéderons aussi bien dans le ressort de la cour d’appel de Conakry, que dans celui de la cour d’appel de Kankan. Pour terminer, la question de droit de l’homme est une préoccupation qui figure dans le soucis central du président de la République, car les questions de droit de l’homme font partie des éléments de critères de classification de notre pays, sur le plan international, » a t-il conclu.
Gnima Aïssata Kébé