Le collectif des avocats de Claude Pivi a tenu une conférence de presse ce vendredi 20 septembre 2024 à la maison commune des journalistes. Ce, après l’extradition de leur client qui s’était évadé de la prison en novembre 2023. Cette sortie médiatique intervient après une visite du conseil ex ministre chargé de la sécurité présidentielle.
« On était au chevet de notre client, le colonel Claude Pivi. On a eu des échanges, on a fait le tour d’horizon de la situation. Aujourd’hui nous sommes aux aguerres à toute éventualité le concernant. Mais ce qu’il faut retenir moi, l’un des conseils du colonel, le maître David Beagody également, nous ce que nous soutenons aujourd’hui, nous notre position, la thèse que nous défendons, notre client a fait l’objet d’enlèvement et de séquestration par des inconnus. Et pour moi , cela est une vérité absolue. Et pourquoi une vérité absolue ? Parce que c’est ce qui est défendu, c’est ce qui est soutenu par mon client. Aujourd’hui, nous l’assistons, mais ce qu’il a vécu, c’est vécu. Quand il nous explique avec toutes les doses de sincérité, c’est ce qu’on doit appuyer. Nous ne savons pas d’abord totalement ce qui nous attend nous ne pouvons pas mettre les chariots avant les bœufs parce que depuis son arrivée, il n’y a eu aucune inculpation pour le moment. Donc, si je prends la parole, avant de terminer, il faut souligner son état de santé. Je pense que les images qui ont circulé, même sur les réseaux sociaux, nous sommes rentrés en contact avec lui. Aujourd’hui, on a passé plusieurs dizaines de minutes ensemble.L’homme est affamé, il est fatigué. Et aujourd’hui, s’il faut d’ailleurs se focaliser sur quelque chose, je pense qu’il a besoin d’abord de soins adéquats, parce que les situations ou les circonstances dans lesquelles il se trouvait, aujourd’hui, pour qu’on parle de quoi que ce soit, il faudrait quand même que le monsieur retrouve sa santé. Parce que si aujourd’hui, on parle de colonel Claude Pivi, avec tout ce qu’on peut mettre comme des accoutrements, c’est parce qu’il est encore en vie, ça, c’est une sollicitation à travers différents micros que nous soulignons. Peut-être que je suis un tout petit peu émotif, parce qu’il y a une grande différence entre nous ce matin. Nous, nous sommes en train de rapporter quelque chose, mais le concerné, l’acteur principal, nous venons de le voir. Il nous a dit que c’était mieux de rester à l’école, de continuer à me soigner. Jétais mieux à la maison centrale, pour continuer à me soigner, parce que quand j’ai quitté, j’ai failli perdre ma jambe gauche. Il faut être avec nous pour comprendre un peu tout ce qui s’est passé pendant cette visite, » a relaté Me. Abdourahamane Diallo
Gnima Aïssata Kébé