Sur la nationale Lelouma -Kindia, la dégradation dans plusieurs endroits de la route inquiète. Tout le long du trajet, des trous béants et la boue empêchent les usagers de circuler. Le calvaire est indescriptible notamment entre Labé-Pita en passant Dalanda et Mamou.
Mommy Magassouba, conducteur sur le tronçon, explique ce qu’ils vivent sur cette route.
« L’état de la route est très grave, la route est très mauvaise. On en souffre beaucoup. Quand tu répares ta voiture tu te mets sur cette route, avec un peu de distance seulement tu verras que la voiture a commencé à enregistrer des petites pannes. Et quelque soit l’endurance de ton engin, tu sauras que l’état de cette route est critique. Non seulement les conducteurs souffrent, mais aussi les passagers. Si tu rentres à destination, et que tu vois que tu ne t’es pas arrêté en cours de route pour des pannes graves , tu diras Dieu merci. Mais tu trouveras que tout les passagers sont fatigués. Sur cette route de Labé, on enregistre beaucoup plus de route dégradée, que celle qui est bonne. A partir du grand carrefour de Labé jusqu’à Mamou, c’est complètement gâté » explique-t-il.
Pour la longévité de nos véhicules, on n’est obligé de les envoyer au garage à chaque tour.
« Après chaque voyage, il faut forcément faire de l’entretien avec la voiture, bien avant de faire le compte rendu à ton patron. Mais si le patron aussi exige le compte rendu avant l’entretien, c’est ce qui veut dire que la machine pourra se gâter à tout moment, parce dans ce cas, il n’aura besoin que de sa recette. Nous demandons à l’Etat de nous aider à réparer la route. C’est dans ça que nous chauffeurs aussi pourront nous doter de tous les documents de l’Etat sans regret. Aujourd’hui si tu empreintes cette route avec un étranger, tu auras honte de toi, » s’alarme Magassouba.
Gnima Aïssata Kébé