Il se présente comme étant le programme le plus consolidé et le plus aboutit de l’assainissement du fichier de l’administration publique. À la fin de ce mois juillet, le volet biométrie de l’ambitieux projet, FUGAS, fichier unique de gestion administrative et de la solde sera clôturé par le ministère du travail et de la fonction publique . Et les fonctionnaires seront payés sur la base des données biométriques issus du dernier recensement. Une instruction du chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya, traduite en résolution ce vendredi 12 juillet 2024 lors de la deuxième session du comité de pilotage du FUGAS. Au côté des ministres de la fonction publique, des postes et télécommunications, du budget, et du ministre secrétaire général du gouvernement, le général Amara Camara, ministre secrétaire général de la présidence de la république. Une rencontre de décision qui a également permis de faire le point de l’ensemble des acquis et défis du projet.
À date, sur un effectif prévisionnel de 117 940 fonctionnaires et contractuels toute catégorie confondue, 94 mille 653 ont terminé la biométrie et plus de 14 mille agents restent toujours non inscrits sur la plateforme en dépit des nombreuses réouvertures. Mais pour Faya François Bourouno, ministre du travail et de la fonction publique, à compter du 31 juillet, ne sont payés que ceux qui sont inscrits sur la plateforme FUGAS.
Lancé le 1er trimestre de 2023, le FUGAS s’est fixé pour défi de dematérialiser la gestion des ressources humaines de l’état. À ce titre, grâce au partenariat avec Digitalis, deux data center sont installés pour héberger les donnés et les concours de recrutement de nouveaux fonctionnaires est désormais digitalisé. L’objectif est de rationaliser les effectifs et de maîtriser la masse salariale
Terna