La Guinée à l’instar des autres pays, célèbre la journée internationale de l’environnement ce mercredi 5 juin 2024. A cette occasion, la ministre chargée de ce département en Guinée, a rendu publique une déclaration dans laquelle, Djami Diallo s’engage dans la préservation de l’environnement.
« Cette célébration placée sous le slogan « nos terres « vise à mettre en exergue la nécessité d’agir pour la terre, en vue d’une meilleur offre de service eco-systémique au bénéfice de l’homme. Car le bien être, et la prospérité de générations actuelles et futures depend de la richesse de ce bien commun, notre terre. Pour le gouvernement, l’industriel, les communautés, les collectivités, la société civile, et les citoyens, il s’agit de promouvoir les actions, et les technologies vertes, visant à restaurer, sauvegarder, et protéger les terres dégradées, et d’améliorer la qualité des services écologiques, socio-économiques, et culturelles associés.>> Dixit Djami Diallo, ministre de l’environnement et de développement durable
Pour renchérir, la ministre de l’environnement fait savoir qu’une étude réalisée en 2022 montre qu’en Guinée, 2026 km carré de terres se sont dégradées de 2000 à 2015. D’où l’urgence de faire face au phénomène.
« Sois en taux de dégradation de près de 1% de territoire national. Le réseau hydrographique qui ne comprend pas moins de 1162 cours d’eaux regroupés en 23 bassin versant, dont 14 internationaux, est également affecté sous l’effet conjugué de pression entropique , et du changement climatique. Les débuts de ce cour d’eau pourrait connaître les réductions de 50% en moyenne quotidienne, à l’horizon 2100. Aucours de ma récente mission à l’intérieur du pays, j’ai traversé à pied, le fleuve Niger à Faranah, et la rivière Milo à Kankan. J’ai été particulièrement frappée et attristé par l’importance de pression sur nos forêts, et par le nombre de charbon de bois, ou de bois coupés aux bords des routes. L’état de no cours d’eaux dans les zones d’orpaillages est également alarmant. Des solutions pour renverser la tendance existe , et sont à notre portée. Il est donc temps d’agir. Ensemble, engageons nous dans un élan de solidarité pour préserver notre pays, et notre planète », a t-elle conclu
Gnima Aïssata Kébé