Le Bureau National du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée SPPG a animé une conférence de presse ce mercredi 22 mai 2024 à son siège sis à la Minière, à la maison de la presse. Il était question à cette réunion, de donner des détails liés à la démarche de mise en place de l’organe d’autorégulation de la presse dont le document a été ce matin par les associations professionnelles de presse.
« Si on doit avoir un organe d’autorégulation, nous devons le décider librement. Non seulement par rapport au timing, mais aussi par rapport à la façon de mettre en place. Elle ne doit pas être imposé. Son indépendance commence par sa création. Cette mise en place est déjà compromis par des pressions extérieur. Donc le fonctionnement sera la même chose. Parce que c’est l’Etat qui impose c’est qui doit être dedans. La seule chance pour un organe d’autoregulation partout dans le pays, c’est de l’indépendance. L’urgence aujourd’hui, c’est la libération des médias. Si c’est gens là non pas pitié des pères de famille à accomplir leur devoir… Nous, imposerait voyons au-delà de 2024. Si on laisse passer ça, ils feront pire demain. Ils vont nous imposer beaucoup d’autres choses. Et le régime qui viendrait va s’imposer, on osera pas parler… L’indépendance de la presse ne sera pas compromise » promet Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée SPPG
Cette sortie du syndicat a coïncidé avec le retrait de la licence des médias brouillés.
Gnima Aïssata Kébé