Les travaux de la promotion de la vaccination ont pris fin ce samedi 18 mai 2024 à Kindia. Trois jours d’intenses échanges ont eu lieu entre 26 journalistes et communicateurs traditionnels, et différents acteurs impliqués dans la promotion de vaccination. C’est sous l’égide du ministère de la santé à travers ses services techniques à savoir l’ANSS, Le service national de promotion de la santé,ainsi que le programme élargi de vaccination.
Aux sorties de ces 3 jours, le responsable du département communication, et mobilisation sociale de l’ANSS revient sur les motivations de la tenue de cet atelier.
« L’idée est partie du constat que cette vaccination n’est pas acceptée de la même manière, partout dans notre pays par les populations. D’aucun estime que c’est une stratégie inventée qui n’apporte pas grand chose. D’autres estiment que c’est juste fait, pour provoquer certains problèmes de santé, allant jusqu’à la réduction de la la population. Donc pas mal de rumeurs autour de la stratégie, qui pourtant est une stratégie universelle de prévention des maladies. Donc nous savons ce que représente les médias dans ce genre de retissance. Nous estimons que les journalistes auquels nous avons fait appel pendant ces 3 jours de formation peuvent nous aider à gérer ces rumeurs, à les deconstruire. Mais aussi à s’engager afin que cette population soit bien informé pour qu’elle adhère à la vaccination, qui reste le moins le plus évident dans le cadre de la prévention des maladies évitables par la vaccination en Guinée, comme la rougeole, Diphtérie pour ne citer que ceci » a expliqué Sory 2 Keïra.
Parlant des attentes des organisateurs, Mohamed Lamine Sankhon responsable suivie évaluation au ministère de la santé, également facilitateur précise.
« L’objectif principal de réunir ces 26 journalistes, c’était d’avoir un espace d’échange sur la promotion de la vaccination en Guinée. Aux sorties de cet atelier de 3 jours, nos attentes sont énormes. Premièrement, nous attendons à ces journalistes et communicateurs traditionnels de promouvoir la vaccination, également la confiance entre la population et les services de santé à se vacciner. Vous savez que l’Etat fournit beaucoup d’efforts pour l’acquisition de ces vaccins. Nous attendons également à ces acteurs de sensibiliser la population, pourqu’elle puisse ramener la population à la vaccination » dit-il.
Aïssatou 2 Sow, journaliste, participante revient sur les acquis obtenus pendant cette session de formation.
« A travers cette formation de 3 jours, nous sommes sortis aguerris, avec les informations sur les différentes épidémies qui sévis actuellement en Guinée. On a plus de 5 épidémies à date ,et parmi ces épidémies, il faudrait que nous journalistes et communicateurs traditionnels réunis, que nous puissions relayer de bonnes informations, pour pouvoir informer les populations sur l’importance de prendre les vaccins qui permet de prévenir la maladie. Lorsque nous prenons le cas de la poliomyélite c’est une maladie qui paralyse à vie. Je conseille au parents de vacciner les enfants. Pour les femmes en état de famille qui néglige la vaccination, il faut suivre le calendrier vaccinal. Ça permet de te protéger, et protéger l’enfant que tu portes. Et même après l’accouchement, il y a des vaccins prévus pour la mère, qui te permet d’être immunisé».
La tuberculose, le tétanos, la Coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite ,la rougeole sont entre autres maladies évitables grâce à la vaccination.
Gnima Aïssata Kébé