Ce vendredi 03 mai , l’humanité célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. Une occasion pour les professionnels de l’information de questionner l’exercice de leur profession. En Guinée, cette célébration intervient alors la presse traverse une période particulièrement difficile. Plus de 500 emplois seraient à date menacé en raison de brouillages des ondes et du retrait de certaines certaines chaînes de télévision dans le bouquet Canal+. Les nombreuses rencontres avec les autorités suscitent de l’espoir dan la corporation.
Déjà, en marge de la célébration de la journée internationale du travail ce mercredi 1er Mai 2024 au stade de Nongo, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée SPPG pour la première, a participé au défilé. Aucours de cette marche, ce groupe de journalistes étaient menus des tissus rouges, qui bandaient les bouches. Ainsi que les pancartes en main, sur lesquels on pouvais lire: « la liberté de la presse est non négociable »; » Plus de 500 emplois détruits ! Libérez les medias. Après la marche, le secrétaire général dudit syndicat s’est prononcé sur les raisons de la manifestation.
« C’est de dire que, à cause du brouillage des ondes de radio; et le retrait de certaines télés des bouquets Canal+, nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus de 500 emplois détruits, dans les entreprises de presse à Conakry comme à l’intérieur du pays. Vous avez vu, nous avons donc bander le bouche parce que les médias n’arrivent pas à parler; on nous a fermé la bouche. On demande aux autorités de libérer les médias, de libérer la démocratie, parce que la démocratie s’est exprimé à travers les médias » lance Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG
Mais dans cette foule, le passage de la presse été scruté par le ministre du travail et de la fonction publique. Faya François Bourouno a tenu à rassurer que les professionnels de l’information.
« J’ai suivi le message des travailleurs du secteur de la presse. Je veux vous rassurer que le gouvernement ne veut pas tuer la presse, le gouvernement ne veut pas museler la presse. Cette préoccupation sera une préoccupation gouvernementale. Il y a un projet de convention collective. Dans les prochains jours, l’inspection du travail se mettra en rapport avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de la convention collective. Le gouvernement veut faire plus, le gouvernement veut le travail décent dans le secteur de la presse, nous voulons désormais les relations formelles et formalisées entre les employeurs du secteur de la presse et leurs employés ».
Gnima Aïssata Kébé