La cherté de vie, la privation des citoyens de leur droit à l’information à travers le brouillage des ondes de certains médias, l’interpellation des journalistes dans l’exercice de leur métier, la restriction d’internet… sont entre autres enjeux de la célébration de 138eme journée internationale du travail en République de Guinée.
Face à cette situation qu’il juge d’ailleurs inacceptable, le secrétaire général de l’USTG a fait une sortie médiatique à la veille de ce mercredi 1er Mai 2024. A cet effet, Général Abdoulaye Sow a tout d’abord lancé, au nom de sa structure, faire un appel aux actuels dirigeants afin d’aller dans une dynamique de corriger cette situation.
«Nous faisons un appel pressant au gouvernement pour qu’ensemble nous revoyons cette copie. Il faudrait que notre pays soit comme les autres pays, il ne faudrait pas qu’on soit atypique. Nous ne comprenons pas que les citoyens guinéens soient privés des radios, soient privés des débats publics, les débats interactifs. Cela est inacceptable que nous n’ayons pas d’électricité. Tout cela est inacceptable, donc il faut aller dans une dynamique de corriger tout ça dans le dialogue, la paix et la concorde » déclare Abdoulaye sow
Poursuivant son intervention, le syndicaliste a également haussé le ton contre l’interpellation et l’emprisonnement des syndicalistes en Guinée.
« Nous ne voulons plus entendre qu’un syndicaliste a été mis en prison. Le syndicaliste n’est pas un ennemi du gouvernement, non! Un syndicaliste défend le travail et les travailleurs. Il est dans son rôle, pourquoi le mettre en prison ? Cela est inacceptable. Nous disons plus jamais ça en République de Guinée».
Par ailleurs, Abdoulaye Sow a tenu à lever l’équivoque sur les petites querelles au sein du mouvement syndical guinéen .
« Le syndicat, c’est la représentativité, les centrales syndicales les plus représentatives à 99% c’est l’USTG, la CNTG et plus certaines centrales syndicales. On est uni, ont est en mouvement syndical. Donc la majorité est unie. La démocratie c’est la loi du grand nombre. Donc il y a l’unité. J’insiste, je persiste aujourd’hui nous parlons tous en mouvement syndical guinéen consolidé, unifiée et qui va dans le même sens », a précisé Abdoulaye Sow
Pour terminer, le Secrétaire général du l’USTG a souligné que la préoccupation des hommes de médias et l’amélioration des conditions de vie, et de travail des travailleurs seront au centre des revendications dans le cahier de doléance, qui sera soumis à l’appréciation du gouvernement.
Gnima Aïssata Kébé