Dans le cadre de trouver solution à la crise qui affecte la presse guinéenne depuis plusieurs mois, l’ensemble des Associations et Organisations professionnelles des médias, ainsi que le syndicat des professionnels de la presse de Guinée SPPG étaient autour de la table ce lundi 9 avril 2024, dans la salle de réunion de la maison commune des journalistes. C’était à l’initiative du Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse de Guinée, Aboubacar Camara.
Après 4h de débats, Aboubacar Camara revient sur les enseignements à tirer de la rencontre.
« Je suis heureux de vous informer à travers ce compte rendu, qu’aujourd’hui, nous pouvons parler d’une unité de la presse. Parce que vous avez remarqué, que toutes les sensibilités se trouvant sur l’espace médiatique guinéen, étaient représenté. Et les discussions étaient vraiment autour des questions existentielles. Donc il y avait beaucoup de sujets à l’ordre du jour qui ont été évoqués. Et vous savez d’ailleurs, la problématique de ces médias qui sont aujourd’hui brouillés d’un côté. Et de l’autre côté, retirés sur les bouquets des distributeurs de télévision. Donc à l’issue des débats de ce jour et , vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes au mois saint du ramadan, un jour férié de plus. Mais cela n’a pas empêché ces représentants à bien vouloir répondre à l’appel de la presse » s’est-il réjouit.
Depuis les restrictions imposées à certains médias, des risques de perte d’emplois sont permanents. Déjà, de nombreux journalistes sont mis en congés techniques et d’autres privés de salaires depuis des mois. La situation est jugée préoccupante et requiert une synergie d’action de tous les acteurs concernés.
« Donc, nous avons mené beaucoup de discussions. C’est vrai aussi, qu’il y a beaucoup de pans de la situation qui reste à étayer, certainement dans les jours à venir. C’est pourquoi à l’humanité, les uns et les autres ont demandé avec toutes les questions qui ont été évoquées, que chacun en ce qui lui concerne puisse retourner à sa base, pour aller faire porter les contours et les pourtours; mais aussi la portée de ce qui a été donné ici comme message, afin qu’une autre réunion soit convoqué, à l’effet de prendre les décisions qui s’imposent, pour le moment. Vous comprendrez que je ne pourrais pas rentrer dans les détails, en ce qui concerne ce qui a été dit. Puisse que tout n’a pas encore été arrêté, les gens doivent retourner à la base, et dans deux jours, si Dieu le veut bien, nous allons faire un retour, pour qu’une déclaration commune soit faite. Comme je vous l’ai dit, l’information principale doit être aujourd’hui, qu’il y’a une unité d’action dans la presse. Il y’a plus à dire que tel c’est l’audiovisuel, tel c’est la presse en ligne, ou tel c’est la presse écrite, c’est organisation de la presse, ou c’est le syndicat. Il y a une unité d’action. Nous sommes réunis pour un même combat. Et ce combat, c’est de permettre à la presse de vivre décemment, et surtout dans le strict respect de l’éthique et la déontologie . Mais aussi des règles qui régissent le fonctionnement de notre métier en République de Guinée » déclare Aboubacar Camara.
Gnima Aïssata Kébé