Après la suspension du mot d’ordre de grève la semaine derrière au terme de l’obtention du préalable concernant la libération du secrétaire général du SPPG, le mouvement syndical guinéen a répondu à l’appel du Conseil national du dialogue social ce lundi 4 mars 2024 pour la poursuite des négociations.
Pendant cette rencontre, la quasi-totalité des syndicalistes étaient présent y compris le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation venu représenter l’état.
Au terme de quelques minutes de pourparlers, le représentant du mouvement syndical a confié au sortir de la rencontre qu’ils exigent désormais à ce que les prochains rendez-vous se tiennent au MATD avec pour seul interlocuteur le président du CNDS.
« Ce n’est pas une négociation qu’on a eu à faire, c’est des concertations. Nous avons déjà relevé un manquement. Le président du CNDS nous avait adressé une correspondance pour que nous soyons là à midi. Et parallèlement à la date d’aujourd’hui le 4 mars, nous avons reçu une autre correspondance du Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, pour la même cause mais à des heures différentes. Alors, le mouvement syndical a décidé de venir ici et dire solennellement le lieu de rencontre et celui avec lequel nous devons poursuivre les négociations, c’est bien le président du CNDS. Donc, pour ce faire, nous avons dit à monsieur le premier ministre que nous souhaiterions que ce soit le CNDS qui poursuive avec nous, les négociations. C’est lui, ou rien. Donc, nous sommes à ce niveau. Avant de sortir, je me suis concerté avec le président du CNDS et j’ai dit que ce n’est plus ici que nous allons poursuivre les négociations, mais désormais, au ministère de l’Administration du territoire comme par le passé où nous avons signé le protocole d’accord tripartite », a dit Amadou Diallo.
Face à cette sollicitation du syndicat, le président du conseil national du dialogue a promis de leur adresser des courriers afin de les informer sur la date de la prochaine rencontre.
En attendant, le début des négociations proprement dites, le mouvement syndical guinéen continue de garder leur mal en patience.
Mamadou Saidou Baldé