La dissolution du gouvernement dirigé par Dr Bernard Goumou fait réagir aussi les enseignants. Prenant acte de la décision à cet effet, le SLECG (version Kadiatou Bah), a aussi fait une suggestion au président de la transition pour la mise en place d’une autre équipe gouvernementale.
« Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) prend acte de la dissolution du gouvernement par un décret présidentiel rendu public ce lundi 19 février 2024. Nous saluons et remercions cet acte combien courageux et audacieux du chef de l’État, chef suprême des armées le Général du corps d’armée Mamadi Doumbouya » a déclaré Kadiatou Bah au nom de son équipe, dans une déclaration dont notre rédaction a eu copie ce mercredi 21 février 2024.
Par ailleurs, le SLECG se montre favorable à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
« Nous exhortons aux autorités de la transition la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale pouvant répondre aux nobles et légitimes aspirations de la classe ouvrière guinéenne notamment les enseignantes et les enseignants de la République. Il est à noter que nous vivons une période difficile où le panier de la ménagère se noie dans un océan de misère dû à la flambée des prix des denrées de premières nécessités. En cette période de pénitence tant pour les fidèles chrétiens que les musulmans » plaide-t-elle.
Le SLECG, fidèle à sa vocation de syndicat de participation et d’action, Dame Kadiatou Bah souligne que sa structure reste ouverte à tout dialogue allant dans le sens de la prospérité, de l’honneur et du sursaut national.
« Nous demandons à tous les enseignantes et enseignants de se mettre au travail en privilégiant la paix et le vivre ensemble si cher à notre vision et à notre philosophie. Les défis sont aujourd’hui énormes, les espoirs s’amenuisent, mais le pessimisme n’est pas guinéen : nous croyons encore ! Et nous continuerons à croire ; travaillons alors pour la patrie, travaillons pour la République ».
Gnima Aissata Kébé