Les secrétaires généraux du mouvement syndical guinéen ont tenu une assemblée générale ce vendredi 2 février 2024, dans la salle de réunion de la bourse de travail. Il était question à cette rencontre de parler non seulement du non respect du protocole d’accord par le gouvernement, mais aussi de l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique.
A la sortie de cette réunion, le camarade Abdoulaye Camara, secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée, s’est prêté aux questions des journalistes.
« Nous avons invité tous les secrétaires généraux et la commission de négociation pour évaluer le protocole d’accord que nous avons signé avec le gouvernement et le patronat. Nous avons fait ce travail, parce que à chaque étape, nous faisons des évaluations. Le gouvernement a mis les 20%, mais a fait le prélèvement de 5%. Ce qui n’était pas prévu dans notre protocole d’accord. Il fallait donc qu’on se retrouve, qu’on en discute, et qu’on demande l’avis des membres de la commission. Aujourd’hui, ce qui nous préoccupe encore de plus, c’est la libération de notre camarade Pendessa qui est emprisonné. Nous avons convié toutes les structures syndicales à une assemblée générale le mardi dernier , pour une initiative afin de libérer notre camarade de la prison » explique ce membre du mouvement syndical guinéen.
Pour le cas des enseignants contractuels, le camarade Abdoulaye Camara soutient que le gouvernement n’a pas respecté son engagement.
« Le cas des enseignants contractuels, comme vous le savez, le gouvernement avait promis de les engager à la fonction publique, à la fin du mois de janvier 2024. Cela n’a pas été le cas. C’est des cas que nous avons examiné aujourd’hui. Le lundi nous allons adressé une correspondance au gouvernement. Le gouvernement doit respecter ses engagements. Le mouvement syndical guinéen a respecté ses engagements. Le patronat traine encore le pas pour la révision des conventions collectives. Et des secteurs professionnels aussi. Alors que dans le protocole d’accord, il dit, au plus tard le 31 janvier 2024. Et jusqu’à présent on ne voit pas le bout du tunnel » regrette Abdoulaye Camara de L’USTG
Gnima Aïssata Kébé