C’est pour exiger la libération immédiate et sans condition du secrétaire général des professionnels de la presse de Guinée SPPG, que le mouvement syndical guinéen a tenu une rencontre ce mardi 30 janvier 2024 à la bourse du travail sise à Boulbinet dans la commune de Kaloum.
Lors de cette réunion, les centrales syndicales ont demandé la libération de Sékou Jamal Péndessa, incarcéré à la maison centrale de Conakry après l’appel à manifester du 18 janvier dernier du SPPG.
« L’heure est grave. Extrêmement grave pour le mouvement syndical Guineen. Le socle de tous nos agissements, c’est la liberté d’expression qui nous permet d’être vraiment des syndicalistes leaders, représentants des travailleurs. Et C’est pourquoi, les centrales syndicales se sont réunis. Unanimement, nous avons décidé de demander au gouvernement Guinéen de libérer immédiatement et sans condition notre camarade Pendessa, pour la paix et la sécurité dans notre pays. Nous, nous ne sommes pas des partis politiques, nous ne sommes pas des va t-en guerre. Nous sommes des syndicalistes épris de paix et de liberté et c’est pourquoi nous avons pris conscience de la gravité de la situation et nous demandons sous l’option nationale et internationale que notre camarade soit immédiatement libéré et cela sans condition. Nous le disons ici plus haut qu’ailleurs que nous voulons sa libération. Pour nous, il n’a rien fait, il n’a fait qu’exprimer sa pensée en tant que syndicaliste. Et C’est pourquoi j’insiste, je persiste le mouvement syndical Guinéen à l’unanimité et solidaire de sa situation et demande sa libération » s’est indigné Abdoulaye Sow, secrétaire général de la FESABAG
Si dans 72 heures, Sékou Jamal Pendenssa n’est pas libre, des actions fortes seront prises estime Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG
« Soyons unis et défendons-le, car c’est un homme de droit, et qui défend les droits de la liberté d’expression. Ensemble dans les 72 heures nous demandons que le camarade Pendessa soit libéré. Faute de quoi, nous prendrons toutes les dispositions idoines » dit-il
Accusé de participation à une manifestation non autorisée sur voie publique et de diffusion, de production de donnée de nature à troubler l’ordre public, Sekou Jamal Pendessa est déjà à 11 jours de détention. Dans la matinée de ce mardi 30 janvier 2024, il été une nouvelle entendue par un juge d’instruction du tribunal de première instance de Kaloum.
Nous y reviendrons !
Gnima Aïssata Kébé