Le ministre de la justice, garde des sceaux a échangé ce vendredi 05 janvier 2023 avec les acteurs de l’appareil judiciaire. Une cérémonie de présentation des vœux du nouvel qui a été l’occasion pour Charles Wright d’aborder plusieurs d’actualité. Sur la question liée à l’exercice des libertés d’expression et de l’accès à l’information, le chef du département de la justice fait sa propre lecture de la situation.
« Je sollicite à ce que vous voyez les autres pays, pour connaître les réalités, avant de parler des nôtres. Parce que cette comparaison nous permettra de prendre le paramètre du juste milieu pour pouvoir accrocher.
J’ai dit au président de la république et au membre du gouvernement que lorsqu’on gère un pays, on ne doit pas fuir des débats et on doit pas garder le silence. Il faut aborder le sujet, et poser le diagnostic pour pouvoir avancer. Le droit à l’information c’est la possibilité de donner l’information à tous les citoyens. Ce n’est pas les journalistes seulement d’accéder à l’information publique auprès de tous les services, c’est pas un droit ou le monopole appartient aux journalistes que ça soit clair pour tout le monde . Tout citoyen ayant besoin de l’information concernant le service public à droit à accéder à cela à la limite près des exceptions du secret d’Etat . Les gens pensent que les droits de l’homme, c’est seulement l’Etat, alors que les droits de l’homme signifie aussi de respecter la loi. Cette partie pour dire toujours que, pour percevoir les droits de l’homme comme la perception obligatoire vis à vis de l’Etat » explique Charles Wright
Parlant de la loi sur la liberté de la presse. Le ministre est pour la restriction, si l’exercice de la liberté de la presse porte atteinte à la paix et au vivre ensemble.
« J’ai appris qu’il y’a une panoplie de presse en ligne en Guinée et personne ne peut dénouer cela . Au delà de ça, Le principe est très claire. Nul ne peut restreindre cette liberté de la presse, sauf pour deux raisons majeures. Donc quand nous parlons des principes, qu’on essaie de n’est pas occulter les exceptions. Sinon, vous prendrez les principes comme les règles alors que c’est l’exception qui confirme les règles. Nous avons prévu une rencontre avec les hommes de médias la semaine pour Venir discuter en tant que ministre des droits de l’homme, vous voulez exercer votre droit , je suis d’accord. Mais l’exercice pose problème, parce que la liberté d’expression ne doit pas porter atteinte à la dignité des personnes. Vous êtes un père de famille, on dit que M. le bâtonnier est ceci dans un studio alors que vos parents et amis écoutent, et les gens ont confiance à vous… Beaucoup prennent aujourd’hui le micro ne sont pas journalistes ils n’ont pas appris l’éthique et la déontologie ce pendant on les laisse les micros. Ça, ce n’est pas la liberté d’expression c’est l’abus de l’exercice. L’Etat est en droit de restreindre, lorsque l’exercice des libertés porte à l’atteinte grave à la paix et à la quiétude. Et la proportion dont les choses allaient il fallait quand même mettre le point sur les i. Mais il faut que ça soit l’Etat et ces médias , que nous nous retrouvions pour parler pour que chacun puisse connaître sa limite » souhaite le garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme.
Une sortie qui intervient, au moment où les guinéens peinent à avoir accès à l’internet, et où les hommes de médias également, connaissent des difficultés, dans l’exercice de leur métier.
Gnima Aïssata Kébé