Il est 9h et demi lorsque nous décidons de prendre le chemin pour la ville pour constater l’atmosphère qui prévaut à kaloum au lendemain de l’incendie au dépôt d’hydrocarbure qui a causé la mort de plusieurs personnes.
Le périple a commencé au carrefour concasseur où nous avons apprunté la route le Prince.
Du carrefour Hamdallaye au pont 8 novembre, les usagers de la route se comptent au bout du doigts. Les quelques rares véhicules et motards rencontrés le long du trajet qui prennent la direction du centre ville kaloum sont bloqués au pont de moussodougou communément appelé pont 8 novembre.
Ici, ce sont des éléments des forces spéciales, de la gendarmerie et de la police qui assurent la sécurité. Pour y accéder en véhicule, il faut être un corps habillé, un haut commis ou encore être transporteurs de nourriture pour les sinistrés. Les autres qui tiennent à y accéder sont obligés de faire le reste à pied comme ce fut notre cas ce matin.
A l’intérieur de la ville, c’est un centre d’affaires méconnaissable que nous constatons.
Des boutiques et magasins fermés, des piétons qui cherchent à venir constater l’étendue des dégâts ainsi que la situation de leurs différentes boutiques.
Nous n’avons pas pu avoir un interlocuteur mais tout porte à croire que les citoyens sont apeurés par cette situation.
Même si l’état rassure avoir circonscrit le feu, pour l’instant la fumée s’observe de loin ce, à partir du palais du peuple.
Nous y reviendrons.
Mamadou Saidou Baldé