La situation socio-politiques du pays, l’organisation des prochaines élections présidentielles guinéennes, par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation étaient entres autres, points débattus à la conférence de presse de l’ANAD ce mercredi 29 novembre 2023, à la maison de la presse.
Dans sa prise de parole, Cellou Baldé, 2ème vice président de l’ANAD, s’est prononcé sur le fichier électoral.
« Nous souscrivons carrément, pour un fichier d’état civil moderne, cohérent et fiable, que nous puissions travailler sur le RAVEC. Mais ce que nous ne comprenons pas et ce que nous faisons refutons, c’est que, nous ne pouvons pas, pour l’agenda dynamique de 24 mois, dont l’échéance pour rendre le pouvoir à des autorités civiles, légalement et légitimement établies et fixées au 31 décembre 2024, c’est une utopie de penser qu’on peut disposer d’un fichier d’état civil, duquel nous pourrions sortir un ficher électoral, quand on sait qu’aujourd’hui dans notre pays, mêmes les communes au niveau régional ne disposent pas de suffisamment de logistiques, de ressources humaines, de moyens à même de favoriser l’établissement d’une fichier d’état civil »affirme Cellou Baldé
Parlant de la sécurité dans le pays, ce cadre de l’ANAD pense que les forces de défense et de sécurité ne prennent pas au sérieux la vie des guinéens.
« La banalistiation de la vie humaine dans notre pays. Les forces de défense et de sécurité dans notre pays, sont incapables de sécuriser une maison d’arrêt, sont incapables de sécuriser les paisibles citoyens. Mais ils sont prompts à loger une balle dans la tête d’une citoyen qui revient d’une activité laborieuse pendant toute une journée. Il y a eu le jeune qui revenait de la ville, qui a été récemment assassiné du côté de Hamdallaye. Pas longtemps plus qu’avant hier, par rapport à des altercations scolaires au niveau de l’école Solokouré. Un autre jeune a été également assassiné. La banalisation de la vie humaine, doit cesser dans notre pays » regrette Cellou Baldé
Gnima Aïssata Kébé