Alors que le gouvernement, le patronat et le mouvement syndical sont sur la table de négociation les lignes sont loin de bouger apparemment selon le secrétaire général de l’USTG. Invité dans l’émission Mirador de FIM FM ce mercredi 1er novembre 2023, Abdoulaye Sow a fustigé le comportement du gouvernement qui a proposé une augmentation de 20 % et soutien qu’il ne bougera pas lors de la dernière réunion. C’est pourquoi le patron de l’Ustg déclare que les négociations ont échoués.
« Nous sommes en négociation avec le gouvernement, mais l’incompréhension a atteint un niveau où on peut parler de blocage. Quand votre partenaire en face dit qu’il ne peut plus aller au-delà des propositions qu’elle a faites, ça bloque les négociations et ça amène l’autre à prendre des dispositions par rapport à ça. Nous avons montré notre bonne foi depuis le début des négociations, parce que nous avons pris une commission de négociations qui est à la hauteur, qui a négocié jusque-là, pour échanger de manière très responsable afin de trouver une solution rapide à coudre de croix ces négociations, mais à la fin, le gouvernement est en train de montrer la mauvaise foi, ce qui fait que les négociations sont bloquées. Donc, nous sommes condamnés à revenir vers nos mandats, leur expliquer la situation, pour qu’eux-mêmes nous commandent la conduite à tenir. On pourrait dire que les négociations sont bloquées. Lorsque le partenaire d’en face dit que nous ne pouvons plus faire des propositions, alors qu’on lui a demandé 100%, on a montré notre bonne foi, qui dit qu’il se cantonne à 20%, ça veut dire que le partenaire ne veut plus négocier, et nous prenons nos dispositions par rapport à ça. (…). Les négociations, pour le moment, ont échoué. Et bien voilà. Elles ont échoué parce que, tout simplement, à ce niveau des négociations, nous devrions continuer à faire des propositions pour aller vers un consensus. Mais le gouvernement ne veut plus continuer à négocier. Nous sommes obligés de prendre des décisions par rapport à ça. Mais c’est nos mandants qui vont commander la décision que nous allons prendre », a-t-laissé entendre.
Ce blogage entre ces différentes parties arrive au moment où plusieurs réclamations sont faites par les organisations. La question qui reste posée est celle de savoir à quand le déblocage de ce dialogue.
Mamadou Saidou Baldé