A l’occasion de l’assemblée générale ordinaire du RPG-AEC tenue ce samedi 21 octobre 2023, la question liée à l’interdiction de sortir de certains Daf des départements ministériels ordonné par le procureur de la Crief a été évoqué par l’ancien ministre du commerce.
Tout d’abord Marc Yombouno soutien que ce qui a été mis sur certains de leurs collègues du parti jaune n’est qu’un mensonge avant d’inviter la crief à questionner au delà des Daf parce que selon lui, cette instance juridique a toujours soutenu qu’elle questionne quand il s’agit d’un montant de plus d’un milliard.
« On ne peut pas mettre des pères de familles en prison pendant dix-huit mois sans preuve. Maintenant si c’est aujourd’hui qu’on décide que cette machine va contrôler les finances de l’administration, c’est une bonne chose mais attendons de voir. Pourquoi attendre ? Puisqu’aujourd’hui, la CRIEF est un instrument qui existait depuis longtemps. Mais avec une autre dénomination dans d’autres institutions judiciaires. Est-ce que c’est seulement après le 05 septembre 2021 qu’on a commencé les audits ou condamnations des cadres qui ont détourné ? On en a vu. Si on a fait une juridiction spéciale, ça ne devrait pas seulement se limiter aux cadres du RPG ARC-EN-CIEL, même les fonctionnaires, il y a aussi les opérateurs économiques qui ont eu beaucoup de choses à faire. Il faut questionner tout ça, parce qu’au-delà d’un milliard selon la CRIEF, tout doit être contrôlé », a-t-il lâché pendant cette rencontre.
Même si plusieurs cadres sont détenus par la crief, cette autre liste publié hier par le procureur spécial Aly Touré soulève des interrogations chez certains.
Mamadou Saidou Baldé