A l’assemblée générale de l’UFR ce samedi 07 octobre 2023, Sékou Tidiane n’a pas fait cadeau au Colonel Mamadi Doumbouya. Pour ce membre du bureau politique de l’union des forces républicaines, la transition ne peut pas faire développer un pays.
«On veut nous faire comprendre que la transition peut faire développer un pays, la transition ne peut pas développer la Guinée. Le développement c’est le travail d’un espère, pas le travail d’un apprenti. On a à faire aux gens qui ne peuvent même pas dire leur budget et comprendre, comment ils peuvent nous donner des leçons. Ce n’est pas parce que tu as l’argent de l’état, tu vas continuer à entretenir des routes, tu vas dire que tu es plus patriote que nous. Ce n’est pas possible. Jusqu’à s’en accaparer de notre fête de l’indépendance en sélectionnant des guinéens qui doivent fêter ça » dénonce Sékou Tidiane Conté.
Selon lui, le président Sidya Touré est un patriote confirmé et la transition ne se fera pas sans lui : « Aujourd’hui, on ne peut pas conduire la transition sans Sidya Touré ,c’est très clair. Nous sommes dans une situation complètement inédite. Quand on prend le chronogramme de la transition, qu’est ce qui a été fait jusqu’aujourd’hui ? Rien n’est fait. Mamadi Doumbouya veut nous faire croire qu’il est l’envoyer de Dieu parce qu’il est au palais, il a l’argent il peut tout, il a les armes, il a le pouvoir mais ce n’est pas possible (…)
Le président Sidya est un patriote confirmé pourquoi ? Premièrement, il a permis aux guinéen d’être éduqués avant le palais, il a construit des écoles, c’est une priorité absolue (….) Il a créé de l’emploi pour les guinéens ce n’est pas avec de l’argent de l’État qu’il a fait tout ça. … Il a redressé l’économie guinéenne, C’est un expert en développement » soutient-il.
Pour finir, Sekou Tidiane Conté renchérît sur la question des enseignants contractuels.
« La situation des enseignants n’est pas réglé. On ne peut pas comprendre que l’argent de l’Etat soit gaspillé à tel point que les gens qui ont travaillé dignement pendant 9 mois, et qu’on refuse de les payer ».
Gnima Aïssata Kébé