A l’occasion de la 29 ème journée mondiale des enseignants, célébrée le 04 octobre de chaque année, le syndicat national de l’éducation a fait une sortie médiatique . Objectif, mettre au premier plan de l’agenda mondial, l’importance de stopper le déclin du nombre d’enseignants, puis de commencer à augmenter leur nombre.
Les enseignants dont nous avons besoin pour l’éducation que nous souhaitons. « L’impératif mondial de remédier à la pénurie d’enseignant. C’est le thème retenu cette année ».
«Cette célébration vise à mobiliser le gouvernement le gouvernement et la population guinéenne, pour assurer l’attribution d’une aide financière suffisante aux soutiens des personnels de l’enseignement et pour faire en sorte que l’accès à l’éducation devienne une réalité pour les jeunes générations en faveur d’une profession enseignante digne et reconnue à sa juste valeur. L’éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de substances. Contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Un enseignants efficace est le facteur le plus important pour qu’un élève apprenne bien »a déclaré Michel Pépé Balamou, secrétaire général du syndicat national de l’éducation.
Ensuite il renchérit : «Les défis à relever pour atteindre les objectifs du développement durable sont énormes mais pas insurmontable. Malgré les efforts fournis par les gouvernements précédents et les autorités actuelles du CNRD notamment dans la rénovation, la construction et l’extension des infrastructures scolaires la formation des enseignants, l’amélioration de la qualité et l’accès à un système de qualité, toujours est-il que beaucoup restent encore à faire. Aujourd’hui selon les données de l’UNESCO, 244 millions d’enfants et de jeunes ne vont toujours pas à l’école. Et 771 millions d’adultes ne maîtrisent pas les compétences de base en alphabétisation. Il manque 67 millions d’enseignants à travers le monde, pour atteindre une éducation universelle de qualité, d’ici 2030. La pénurie la plus sévère se trouve en Afrique sub saharienne » Michel Pépé Balamou
Cette célébration se déroule dans un climat morose d’ouverture des classes et dans un contexte de négociation tripartite avec à la clé la mauvaise foi du gouvernement à entendre le cri de cœur des travailleurs qui réclame un partage équitable du profit dû au travail de tous en procèdent au tour de la table de négociations,Conclu t-il
Gnima Aïssata Kébé