Dans un communiqué publié dans la presse par le cabinet de la présidence de la République, attribué à la Direction du protocole d’Etat annonçant le départ du caporal légionnaire Mamadi Doumbouya pour les Nations unies, les thuriféraires du Palais Mohamed 5, se donnent le petit malin de l’appeler » PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE »
Ces narcissiques tombent bas, si bas que l’on se demande si réellement ils se souviennent de leur discours du 05 septembre 2021. A l’épreuve de la fonction, tellement que Mamadi Doumbouya est complètement le contraire de celui d’aujourd’hui, on se demande s’il n’a pas porté un masque pour tromper notre vigilance et se servir de son faux-semblant pour se hisser haut dans la duperie.
Tant le caporal avait fini par faire l’unanimité de par son attachement à l’État de Droit de façade, qu’il a affiché à travers son discours de prise de pouvoir.
C’est maintenant qu’on découvre le vrai visage de Mamadi qui se cachait derrière le masque.
La fonction a mis à nu sa vraie nature, son talent et son obsession tyrannique de confisquer le pouvoir du peuple par l’usurpation de titre.
Ces laquais ont à plusieurs fois appelé le Caporal Doumbouya Président de la République. Et ce, dans plusieurs cérémonies solennelles. Or, en réalité, le président de la transition n’est pas président de la République, c’est une véritable méconnaissance des termes juridiques de la part ces prétendus cadres. Une faute fatale que même un stagiaire dans le cadre protocolaire ne saura commettre. C’est une banalité, la plus honteuse à laquelle ils sont en train de s’adonner. Et c’est très décevant de la part de ceux qui ont eu la prétention de refonder l’État.
C’est sidérant que le CNRD puisse en arriver là avec tout l’espoir qu’il avait suscité.
Le colonel Doumbouya n’est que le président de la transition, il ne jouit d’aucune légalité ni de légitimité pour qu’on lui adosse le titre de PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
La Direction du protocole d’Etat est la seule à penser le contraire. Et contre toute attente, elle se permet de dire une telle chose qui n’honore pas la République et ses fils. Le cabinet de la Présidence pouvait faire mieux. Il méritait mieux au lieu de se rabaisser de la sorte.
Encore, comme pour dire que certains laquais ont du chemin à faire, ceux sur lesquels l’espoir était fondé, sont devenus les pires des mégalomanes, des déceptions à mettre dans la poubelle de l’histoire.
Ils ont trahi et ils continueront à trahir. Certainement et malheureusement!
SEKOU KOUNDOUNO
RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC