Le Gabon, petit pays niché dans la partie incurvée de l’Afrique au sud du Sahara se réveille ce mercredi, 30 Août 2023 avec une nouvelle irruption des hommes en treillis dans la grande sphère du pouvoir. Quoique, c’est un coup force inattendu.
Il y’a quelques jours que que les citoyens Gabanais étaient aux urnes pour élire à la fois le président de la république et l’assemblée nationale. C’est dans l’attente des résultats que la garde présidentielle a décidé de placer le président sortant Ali Bongo et sa famille en résidence surveillée. En attendant de les condamnations de principes de la communauté internationale, les Gabonais réagissent aux circonstances sur la base de leur appréhension et compréhension.
Si le coup d’Etat est consommé, il aurait mis fin à plus d’un demi-siècle de règne de la famille Bongo, dont l’héritier Ali Bongo n’aurait pas bien fixé la couronne sur sa tête avec précaution. Malgré les moyens et les réseaux que le père lui aurait légués, le fils Bongo fut frappé par un mal qui lui a handicapé. Signe prémonitoire qu’il aurait pu lire très tôt pour s’offrir une retraite dorée.
Mais le Gabon des Bongos, le carré du pré -carré de la France va-t-il facilement faire cette mue ? Dans ce pays naturellement avantagé, où les intérêts Français sont énormes, le pétrole et les mines. Si le pays de De Gaulle n’intervient pas pour rétablir Ali Bongo, comme ce fut le cas vers les années 60 pour le premier président Léon M’Ba, sans doute que s’en est fini pour la famille Bongo.
Pour certains observateurs, les élections dont les résultats sont attendus, sont pour beaucoup dans cette manière de garder un président par la garde présidentielle. L’absence d’observateurs neutres, de journalistes étrangers, des fraudes constatées et la coupure du réseau internet dénoncés par l’opposition pourraient provoquer des violences à la proclamation des résultats. Il faut donc anticiper pour éviter les casseurs de s’attaquent à nouveau aux intérêts de l’Hexagone dans un contexte, où le sentiment anti-français s’amplifie partout au berceau de l’humanité.
Le candidat de l’opposition, ancien du sérail qui réclame déjà sa victoire serait un anti-français, pour lui fermer la porte du palais présidentiel Gabonais, un putsch vaut mieux qu’une alternance en défaveur. Attendons de voir la fin film, avec comme spectateur VIP Emmanuel Macron.
Bella KAMANO