Le mot d’ordre de marche lancé par les forces vives de Guinée continue d’alimenter les débats. Invité dans l’émission mirador de Fim Fm ce mardi 29 août 2023, le président de l’union pour la Guinée nouvelle a indiqué que si certains manifestent leur joie le 5 septembre, eux aussi ils manifestent par rapport à ce bilan pour interpeller les gens sur ce qui n’est pas fait.
« Si certains manifestent la réjouissance du bilan réalisé c’est bien, mais nous également nous manifestons par rapport a ce bilan, nous allons annoncer ce qui est fait mais en même temps interpeller les gens pour ce qui n’est pas fait par rapport au discours du 5 septembre , par rapport au respect de la charte de la transition, par rapport à la liberté individuelle, la liberté collective, par rapport au niveau d’évolution des dossiers judicaires, par rapport à l’évolution du processus de décentralisation( ….) nous voulons que du fair play accompagne toute nos actions qu’on va faire le 5 septembre » a dit Dr Diao BALDE .
Par ailleurs, face au budget des 600 millions demandé par la junte pour le retour à l’ordre constitutionnel, le vice-président de l’ANAD soutien que c’est un budget qui n’est pas réaliste. Pour lui c’est une manière simplement de rallonger la transition.
« On va s’embourber on ne souhaite pas parce qu’on a pas eu de dialogue, si on avait eu ce cadre de dialogue on aurait défini les actions essentielles qui puisse nous permettre au retour à l’ordre constitutionnelle ; il y a plein d’activité dans le chronogramme, c’est une manière de retarder. Aujourd’hui pour rendre une lettre, tout juste un arrêté pour mettre des structures dans le cadre du RGPH ça peut prendre trois mois, c’est une manière d’allonger la transition », a-t-il renchérit.
Plus loin, l’homme politique affirme que le recensement de la population n’a aucun lien avec le chronogramme de la transition. La priorité pour lui devait être de faire le diagnostic des équipements disponible et celles n’ont disponible pour organiser les élections.
Mamadou Saidou Baldé