A quelques heures de la fête de Tabaski, obtenir un bœuf ou un bélier devient de plus en plus difficile cette année. Ce lundi 26 juin 2023, nous sommes allés à la rencontre des vendeurs de béliers au parc de Simbaya dans la commune de Ratoma. Là, plusieurs ruminants sont attachés et attendent d’être vendus mais faute de clients, le pars reste pour le moment rempli.
Rencontré au parc, Bangaly Bangoura est commerçant de bélier. Depuis un certains temps, il a transporté plusieurs têtes à Conakry. Dans ce marché, le prix varie en fonction du bœuf voulu nous a-t-il confié mais la clientèle vient à compte goutte.
« on a envoyé beaucoup de bœufs mais il y a peu d’achat, les clients viennent petit à petit. Il y a des bœufs à 4 millions 500, y a 5 millions, y a 6 millions. Les prix ont changé un peu parce que l’affaire des bœufs est comparable à l’affaire des devises. Des fois ça monte, dès fois ça descends », explique Bangaly Bangoura vendeur de bœuf à Simbaya.
Même constat chez Thierno Abdoulaye Diallo. Malgré la rareté de la clientèle, il promet tout de même de se mettre à la disposition des clients qui viendront s’approviser.
Confronté à de nombreuses difficultés les années antérieures vu l’état de la route et les arnaques policières, il soutient que celles-ci ne sont qu’un lointain souvenir.
« Nous avons envoyé suffisamment de bœuf pour ne pas que ça manque. Il n’y a pas de prix fixe pour une vache ou pour un mouton c’est selon la qualité du bétail qu’on fixe le prix. Chaque client qui viendra ici on se battra pour qu’il ait ce qu’il veut.Ce qui nous fatiguait de plus sur la route c’est l’état de la route et les arnaques policières mais maintenant pour ne peut pas les accuser on a pas de problème de ce genre. Si ce n’est pas une panne et la cherté du prix de déplacement on a pas de problème. De chargement du camion à ici il n’y a pas de problème», a-t-il dit.
Mamadou Saidou Baldé